Les curés et les bonnes sœurs ….
Ils s’y mettent eux aussi … ne voilà t’il pas qu’ils vont se mettre à manifester pour leur retraite. Non pas les retraites spirituelles. Non pour leur retraite comme vous et moi.
Déjà, je croyais qu’ils n’étaient pas salariés … qu’ils travaillaient jusqu’à ce que Dieu les convie à venir le rejoindre ….
Et bien, non … ce n’est pas, si vous me le permettez, le paradis pour eux non plus.
Près de 70 anciens curés et bonnes sœurs ont porté plainte contre leur hiérarchie pour réclamer une retraite décente. Le clergé n’a rejoint le régime de sécurité sociale que depuis 1979. Auparavant, ils dépendaient de la charité des paroissiens. Donc, ils ne peuvent pas encore bénéficier de retraite à taux plein et ils attaquent la Caisse d’assurance vieillesse et maladie des cultes (Cavimac).
Un ancien prêtre dit ne percevoir que 250 euros seulement. Une sœur ne toucherait que 359 euros par mois après avoir passé vingt-deux ans au couvent. Elle a porté plainte et la justice a condamné la congrégation qui l’employait à lui verser 20.000 euros de dommages et intérêts.
La Conférence des évêques de France précise que les retraites dépendent des règles de la Sécurité sociale et non des diocèses ou des congrégations.
Mais, pour combien cotisent-ils ? Peuvent-ils faire jouer la pénibilité ? Etre dans un couvent, est ce du travail ?
L’Eglise n’a-t-elle pas des moyens financiers importants qui pourraient lui permettre d’aider ses dévoués serviteurs ? En France, n’existe-t-il pas une loi qui s’appelle la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat ?
Un peu de transparence dans ce dossier ne me semblerait pas superflu !!!
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