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Post'it du Jour
18 mars 2013

François, il est temps d’agir …

Je ne sais si l’on peut interpeller le pape ainsi … Mais peu importe, il  devient urgent de réagir.

Le Cardinal Napier (si l’on se réfère à un article de Rodolphe Baron de  Rue89), cardinal sud-africain et archevêque de Durban, vient de déclarer au  sujet de la pédophilie : « C’est une maladie » et de ce fait  prétend que les pédophiles ne méritent pas « d’être punis »

« Je connais au moins deux prêtres qui sont devenus eux-mêmes  pédophiles après avoir été abusés dans leur enfance.

Maintenant, ne me dites pas que ces gens sont pénalement responsables, qu’ils  ont choisi de faire ça. Je ne crois pas que l’on puisse prendre une telle  position et qu’ils méritent d’être punis.

Vous savez, eux aussi ont souffert. »

Cet ami de Nelson Mandela et le « défenseur infatigable des droits de l’homme », comme le présente un portrait du journal La Croix, avait plaidé, avant le  Conclave, pour un pape qui « devra poursuivre la purification de l’église ».

Il avait déclaré :

« Il faudra à ce pape la sagesse et l’énergie nécessaire pour affronter les  défis de l’Église sur toute la planète »

Alors, est-ce un crime ou une maladie ?

La « pédophilie », c’est-à-dire étymologiquement « l’attirance sexuelle d’un  adulte pour les enfants, filles ou garçons » n’est pas un délit en France par  exemple. En revanche, le passage à l’acte constitue un crime sanctionné  sévèrement par la loi.

Il est alors considéré comme une « agression sexuelle » ou un « viol » qui  peut faire l’objet de circonstances aggravantes si le mineur est âgé de moins de  15 ans.

Avoir des fantasmes ne dit pas passer à l’acte. Un homme peut très bien  fantasmer sur une femme ou un homme, d’ailleurs, sans forcément se ruer sur elle  ou sur lui.

Il faut distinguer le fantasme du passage à l’acte.

Mais il me semble que dans les cas de pédophilie recensés au sein de  l’Eglise, il y avait passage à l’acte.

Peut-être faut-il tenter de soigner et non de punir systématiquement mais  cela n’empêche qu’il faut être très vigilant.

Alors c’est vrai entre la tolérance zéro et fermer les yeux, il y a un vaste  fossé.

Il ne faudrait pas, sous prétexte que ces gens-là sont malades, que l’on  ferme les yeux et que l’on enterre toutes les  affaires.

 

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