Moi … je n’ai rien dit !

Vous avez sans doute remarqué comme depuis quelques temps nos femmes et nos hommes politiques ont une fâcheuse tendance à glisser des petites phrases soit aux journalistes soit sur Twitter.

Quand leurs propos sont dévoilés, ils jouent les « saintes nitouches » : Moi, mais je n’ai rien dit … on a déformé mes propos, ou ils sont sortis du contexte. Comme dirait ma grand-mère, il n’y a quand même pas de fumée sans feu.

Le dernier en date dans ce petit jeu c’est … devinez … Nicolas Sarkozy.

Il ne se serait jamais entretenu avec un journaliste du Parisien et surtout ne serait pas l’auteur de ces sévères critiques envers l’attitude de François Hollande dans le conflit syrien.

Si vraiment ils ne disent rien ces messieurs-dames, il va y avoir embouteillage dans les tribunaux. Ils ne vont pas se contenter de démentir, ils vont les attaquer, les journalistes …

Selon le Parisien de dimanche, l’ancien hôte de l’Elysée dénoncerait le manque de fermeté et d’action du nouveau locataire.

Il préciserait que lui "au moins" avait "agi" en Libye. Selon l'ancien président, François Hollande n'aurait pas encore pris "la dimension" de son poste.  Il doit être un peu amnésique quand même … faut-il lui rappeler l’invitation lancée à Bachar el Assad pour le défilé du 14 juillet 2008 !!!

Nous n’allons pas polémiquer vu que son attachée de presse, Véronique Waché, a pris soin de préciser sur Twitter que Nicolas Sarkozy ne s'était "jamais entretenu avec un journaliste du quotidien", "contrairement à ce que suggère Le Parisien", notamment par l'utilisation de propos entre guillemets. 

« Quand un politicien se touche le visage il dit la vérité, quand il se gratte l'oreille il dit la vérité, quand il lève le pouce il dit la vérité ; c'est quand il remue les lèvres qu'il ment. » Batiste W. Foisy