Pauvre Christiane Taubira !!!

C’est vrai … Elle a beaucoup de handicaps !!!

• C’est une femme … Oh ! la vilaine « chose »
• Elle est noire … Il ne faudrait pas abuser !
• Elle est de gauche … Alors là, elle cumule …
• Elle ose remettre en cause le tout répressif, en tant que Garde des Sceaux,  si cher à la droite … 

Tout cela explique qu’elle soit la cible favorite de la droite et de l’extrême droite.

Ils n’hésitent pas à nous prédire tous les maux :

 «Notre pays va beaucoup souffrir de la gauche, il va surtout beaucoup souffrir de Mme Taubira» ou bien «La politique du tout-permissif mènera à des situations très angoissantes pour nos concitoyens.»

L’UMP par la voix de son secrétaire national chargé de la sécurité, Eric Ciotti, l’accuse même de vouloir « inscrire l’impunité légale dans notre code pénal ».

Quant à Brice Hortefeux, la ministre «privilégie la permissivité à l'endroit des mineurs délinquants».

Par contre, le syndicat d’éducateurs a fait savoir : «Nous sommes extrêmement satisfaits des déclarations de Mme Taubira». Pour lui, les CEF (Centres Educatifs Fermés) n’ont pas eu les résultats escomptés et leur création a répondu «à une logique d'affichage de sévérité pour les jeunes délinquants».

Pour la droite, la solution à la délinquance c’est la répression. Croyez-vous vraiment qu’en enfermant des délinquants ensemble, cela les éduquera ?

Non, je reste persuadé que beaucoup de jeunes délinquants sont « récupérables » mais à condition de le vouloir.

Il faut certainement améliorer les structures afin que les professionnels puissent vraiment intervenir et aider ces jeunes à « s’en sortir ».

Dans certains cas, ces centres ne sont pas inutiles mais ils ne sont pas la condition nécessaire et suffisante.

On nous dit : François Hollande a pris l’engagement de doubler le nombre de CEF, d’une quarantaine à 80.

D’accord, mais sous quelle forme ?

La Chancellerie expliquait ensuite que la promesse du président serait bien tenue et de nouveaux CEF construits, mais pas aux dépens de foyers en milieu ouvert, comme voulait le faire la droite. "C'est budgété, il n'y a aucune équivoque là-dessus", a appuyé mercredi Matignon.

Et oui, « pas aux dépens de foyers en milieu ouvert. »

De plus, il ne suffit pas de placer un jeune dans une structure, le garder un certain temps et le « relâcher ». Là, c’est sûr que nous courons à la « catastrophe »

Durant son séjour, il faut l’éduquer et ensuite assurer un suivi afin de l’empêcher de plonger à nouveau.

Alors, comme le dit notre ministre, il faut étudier et évaluer les solutions et ne pas oublier que le devoir d’un pays est d’éduquer ses enfants.