La vie sexuelle de Jésus

Contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, Jésus, oui Jésus Christ, aurait eu une vie sexuelle.

Telle est la révélation faite par l’historienne Karen L. King.

L’historienne a en effet découvert un fragment de texte datant du 2^ème siècle et évoquant … devinez … la « femme de Jésus ».

Ce texte est un texte copte et, comme vous pouvez facilement le deviner, celui-ci dérange nos « bons catholiques ».

Jésus aurait pratiqué la chose … rendez-vous compte. Il n’aurait pas été chaste. Jésus ne serait donc pas puceau … oh ! la vilaine chose. Espérons qu’il n’ait pas, de surcroît, pratiqué la masturbation !!!

Oui, Karen L. King s’appuie sur l’un des plus anciens évangiles, écrit donc au 2^ème siècle par les tout premiers chrétiens et baptisé par les chercheurs « Evangile de la femme de Jésus ».

Sur le fragment de texte, de la taille d’une carte de visite et écrit en copte, on peut lire : « Jésus leur dit : ‘ma femme’ ».

Selon certains, Jésus aurait en effet succombé aux plaisirs de la chair avec l’une de ses disciples, Marie de Magdala, ou Marie-Madeleine.

Vous comprendrez aisément que pour les catholiques intégristes cela soit inadmissible.

Souvenez-vous, en 1988, ils avaient incendié une salle de cinéma qui diffusait « La dernière tentation du Christ » qui reprenait la thèse du mariage de Jésus.

Karen King ne prétend pas répondre à la question qui divise tant l’église depuis des siècles. Elle ne veut prouver qu’une chose c’est que le débat existe depuis la naissance du christianisme.

En effet, ce texte ne prouve pas que Jésus fût marié mais montre que le débat est né à cette époque-là.

Le fait que Jésus n’aurait jamais été marié permet aux catholiques d’imposer le célibat des prêtres.

Alors, saurons-nous un jour si oui ou non Madame Jésus Christ a existé ou non ?

Pourquoi pas … car il semblerait qu’il fût plutôt un beau garçon !!!

Ainsi, la question de la vie sexuelle de Jésus aurait été instrumentalisée pour déterminer, par exemple, certaines doctrines de l’Eglise catholique, et en premier lieu celle du célibat des prêtres, en vigueur au sein de l'Eglise romaine.