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Post'it du Jour
hommage
7 mai 2011

Il y a 10 ans

Nous t’accompagnions, comme dit l’expression « con-sacrée », à ta dernière demeure …

Nous étions tous là … la bande des joyeux lurons … tu te rappelles ceux des « clônofolies » et d’autres fêtes encore.

A l’issue de cette triste cérémonie, heureusement agrémentée de belles mélodies, nous sommes tous partis … devines … au Clône … ton cher Clône.

Je ne pus m’empêcher  d’aller faire un tour à la « carrière » … tu te souviens … ce petit coin de verdure, à droite du Clône. C’est là que le week-end, tu venais dépenser ton trop plein d’énergie sur ta trial. Ah ! il fallait te voir comme tu « t’éclatais » … tu étais heureux … tu étais au Clône et tu t’adonnais à ton « sport » favori. Tu la prêtais volontiers ta bécane et tu aimais faire part de ton expérience. Personnellement, je n’ai jamais été un motard né, je préférais rester là à te regarder et à t’aider à améliorer ton circuit.

Après ce petit retour en arrière, j’ai rejoint tout le groupe … c’était calme … il manquait manifestement quelqu’un …

Mais, miracle … la boisson des Dieux Charentais, le Pineau (le petit-fils du grand Cognac) est arrivé. Oh pas n’importe quel pineau ! Oh ! Non ! Celui de Pierrot … ton père. Ah ! le Pineau de Pierrot … quel délice. Tu t’es essayé après que ce pauvre Pierrot nous ait quittés et là fut ton drame … il était bon ton pineau mais ce ne fut jamais celui de Pierrot mais tranquillises toi il n’était tout de même pas « dégueu » comme on dit.

Bref, les langues se sont déliées et l’ambiance (non pas celle des grands jours) a refait un tantinet surface et là, tu étais là …

Alors aujourd’hui, je t’offre ce refrain de Goulebenèze :

« O l’est l’Pinaud qu’est le roi d’la vinoche,

Thiau vieux Pinaud aussi jhaun’ qu’in lû d’or.

Thieula là n’erat pas chez les Boches.

Le Pinaud vaut in trésor !

L’Pinaud vaux meux que tout’ zeux salop’rie,

O s’rait b’ deumajh’ qui sèy’ but prr’ des sot,

N’on l’chante à Saint’s, Cougnat-t-et Burie

La Pinaud ! Le Pinaud ! Le Pinaud ! »

 

Et ben, à midi, j’crois ben que je vas bouère un p’tit verre de Pineau.

Salut Vieux …..

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6 avril 2011

Hommage à Aimé Césaire

C’est ce soir à 17 heures que la Nation va rendre hommage à Aimé, Fernand, David Césaire ... le chantre de la négritude.

« Aux grands hommes, la patrie reconnaissante » : une plaque va être apposée au Panthéon en mémoire de l’ancien maire de Fort au France et si la cérémonie devrait être sobre, cela n’empêchera pas son ami, ancien instituteur également, Dédé Saint-Prix, d’en diriger la partie musicale

Aimé Césaire est né en juin 1913 à Basse-Pointe et nous a quittés le 17 avril 2008 à Fort de France.

Son père était instituteur et sa mère couturière. Ils étaient six enfants. Son père disait de lui : « Quand Aimé parle, la grammaire française sourit … »

Après son bachot et le « Prix de l’élève le plus méritant », il obtint une bourse et vint étudier en 1931, à Paris, au lycée Louis le Grand et ensuite à l’Ecole normale supérieure. Il fondera la revue « l’étudiant noir » avec Senghor, Damas, Sainville et Maugée.

C’est sur un cahier d’écolier qu’il déposera les mots de la colère, de la révolte et de la quête identitaire. Et ces mots donneront naissance à sa principale œuvre poétique « le cahier d’un retour au pays natal » qu’il publiera en 1939.

Il s’engagera au Parti communiste qu’il quittera en 1956 pour fonder deux ans plus tard le Parti progressiste martiniquais (PPM).

Il deviendra maire de Fort de France en 1945 et député de la Martinique.

C’est dans son « Discours sur le colonialisme », en 1950, qu’il dira, sous forme du pamphlet, toute son hostilité au colonialisme européen.

Aimé Césaire fut poète, homme politique mais également dramaturge. C’est le fondateur du mouvement littéraire de la négritude et un anticolonialiste résolu.

Ce fut un Grand Homme.

Il mettra un terme à sa longue carrière parlementaire en 1993 et passera le flambeau de la mairie de Fort  de France à Serge Letchim en 2001.

En hommage, j’ai choisi, un peu au hasard, ces trois citations :

« C’est quoi une vie d’homme ? C’est le combat de l’ombre et de la lumière … C’est une lutte entre l’espoir et le désespoir, entre la lucidité et la ferveur … je suis du côté de l’espérance, mais d’une espérance conquise, lucide, hors de toute naïveté » (Entretien dans Présence africaine)

« Colonisation : tête de pont dans une civilisation de la barbarie d’où, à n’importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation » (Discours sur le Colonialisme -1950)

« Le mouvement de la négritude affirme la solidarité des noirs de la diaspora avec le monde africain »

2 mars 2011

Cela fait 20 ans …

Je suis venu te dire que je m'en vais
Et tes larmes n'y pourront rien changer
Comm' dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m'en vais
Tu t'souviens des jours anciens et tu pleures
Tu suffoques, tu blêmis à présent qu'a sonné l'heure
Des adieux à jamais
Ouais je suis au regret
D'te dire que je m'en vais
Oui je t'aimais, oui mais
Je suis venu te dire que je m'en vais

Cela fait 20 ans que tu nous as quittés. Oh, tu as été beaucoup décrié. On t’a accusé de tous les maux :

Alcoolique : c’est vrai tu avais un faible (si je puis dire) mais étais tu si bien que ça dans ta peau ?

Plagiat : tu n’as jamais hésité à introduire quelques notes de compositeurs classiques mais peut on appeler cela plagiat ?

Provocateur : très certainement. Une façon de cacher ta timidité peut-être ?

Macho : tu les aimais les femmes et elles te le rendaient bien !!

 

Tu étais très certainement excessif dans tes passions …

 

On a beaucoup plaisanté au sujet de tes oreilles … les feuilles de choux. Mais, ton cœur n’était il pas grand  Je pense même qu’il était immense.

 

On ne peut rester indifférent à ton égard. Je reste persuadé que tu étais un très grand, oui un très grand artiste.

Dire que tu n’as commis que des chefs d’œuvre serait exagéré. D’ailleurs, qui peut se vanter de n’avoir jamais commis d’erreur.

Peu importe, d’ailleurs 20 ans après tu es toujours là.

 

Laissons le conclure :

"Moi je suis un homme intègre, c'est pourquoi je suis fier de ces trente ans de carrière. Sur le plan balistique, sans forfanterie, je crois que c'est un trajet unique."

1 mars 2011

Adieu Annie ..

Vous me permettrez de vous tutoyer.

Quelle comédiene, tu fus avant "qu'Alzheimer ne vienne t'attaquer". Certains diront que tu n'as pas toujours été raisonnable. Tu as très certainement fait quelques excès, et alors ... Est ce une raison. Peu importe, oublions ces cinq ou six dernières années.

Rappelons-nous la grande comédienne que tu fus. Oh, tu as certainement tourné quelques "alimentaires" mais quel talent tu avais.

De 1950 à 2007, ton nom n'a cessé de briller sur les affiches des cinémas et des théâtres.

 Des récompenses tu en as eu... oh pas autant que certaines mais la profession comme on dit a su quand même reconnaître ton talent :

  • la coupe Volpi au festival de Venise pour Trois chambres à Manhattan
  • Meilleur actrice pour Vivre pour vivre
  • Meilleure comédienne (Prix de Syndicat de la critique) pour Madame Marguerite
  • Meilleure actrice étrangère aux David di Donatello pour Cours après moi que je t'attrape
  • César de la meilleure actrice pour Docteur Françoise Gaillard
  • Meilleure actrice aux 7 d'Or pour Le Vent des moissons
  • Prix 1998 "reconnaissance des cinéphiles" pour l'ensemble de ta carrière
  • César du meilleur second rôle pour La Pianiste
  • Molière de la comédienne pour Madame Marguerite
  • Molière d'honneur pour l'ensemble de ta carrière

 Mais parmi tous tes rôles, il y en a que je peux oublier c'est celui de Gabrielle Russier dans Mourir d'aimer d'André Cayatte. Quel film ! Quel rôle ! Nous avions vingt ans et je me souviens, nous sommes tous sortis tu cinéma dans le plus grand silence en ... nous essuyant les yeux.

Repose en paix ... Gabrielle ... oh, pardon ... Annie ... et encore merci pour cette interprétation et avoir osé jouer ce rôle.

Adieu ....

 

23 janvier 2011

Bon anniversaire Mme Jeanne Moreau

Par courtoisie, je tairai votre âge mais je pense qu’il est tout à fait normal de vous faire un petit clin d’œil aujourd’hui.

Vous qui fûtes la première femme élue à l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France en 2000.

Votre père était gérant de la brasserie de la Cloche d’or à Paris et votre mère, anglaise, était danseuse. Vous avez suivi les cours de théâtre de Denis d’Inès, doyen de la Comédie Française, à l’insu de vos parents. Et six mois plus tard, vous entriez au Conservatoire de Paris.

Quand votre père découvrira une photo de vous dans la pièce « Un mois à la campagne », il vous mettra à la porte.

On vous retrouvera au festival d’Avignon, avec Gérard Philippe dans le Cid.

Orson Welles vous découvrira dans Othello avec Aimé Clarion.

Nous n’oublierons pas Meurtres de Richard Pottier, Touchez pas au grisbi de jacques Becker, la Reine Margot de Jean Deville et surtout Les Amants de Louis Malle.

En 1958, lors du Festival de Cannes, vous rencontrerez François Truffaut qui vous proposa Jules et Jim qui marquera un grand tournant dans votre carrière et votre formidable interprétation de la bande originale « Le tourbillon ». Cela marquera le début de votre seconde carrière : la chanson avec « J’ai la mémoire qui flanche »

Vous ne cesserez pas de tourner avec les plus grands.

Orson Welles vous encouragea à passer à la réalisation : « Lumière » et « L’adolescente »

Vous recevrez de nombreuses distinctions :

  • Un Molière pour « Le récit de la servante Zerbine » en 1986
  • César de la meilleure actrice en 1992
  • Un César d’honneur en 1995
  • Un hommage de l’Académie des Oscars (la plus haute distinction) en 1998
  • Un Super César d’honneur en 2008

Vous présiderez deux fois le Festival de Cannes : vous serez la seule comédienne à  avoir eu cet honneur.

Vous avez créé une école de cinéma « Les Ateliers d’Angers »

Bon anniversaire Mme Jeanne Moreau

Elle avait des bagues à chaque doigt,
Des tas de bracelets autour des poignets,
Et puis elle chantait avec une voix
Qui, sitôt, m'enjôla.

Elle avait des yeux, des yeux d'opale,
Qui me fascinaient, qui me fascinaient.
Y avait l'ovale de son visage pâle
De femme fatale qui m'fut fatale

De femme fatale qui m'fut fatale

On s'est connus, on s'est reconnus,
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue
On s'est retrouvés, on s'est réchauffés,
Puis on s'est séparés.

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10 janvier 2011

Ils étaient tous là ...

Ils sont tous venus se recueillir sur la tombe à Tonton ou, s'ils ne pouvaient venir, ils se sont arrangés pour faire ou faire faire une déclaration.

Quel beau rassemblement ! On aurait presque pu croire qu'ils étaient tous unis.

Vous avez remarqué comme ils se réclament toutes et tous de lui. Deux ou trois ans après son décès, ils étaient tous unis pour faire le procès des années Mitterrand. Et aujourd'hui, elles, ils sont toutes et tous orphelins ou disons héritiers ... A ne plus rien y comprendre ...

Cela ressemble de plus en plus au gaullisme. Ils vont tous à Colombey et s'entredéchireront tous aussitôt de retour à la capitale.

Quelque soit le personnage, quelque soit sa grandeur, il est évident qu'il a fait de grandes et belles choses et qu'à côté il y a quelques défauts. Le bilan a été fait en son temps et espérons que les leçons ont pu en être tirées. Alors, aujourd'hui, regardons devant nous ...

Ce qui intéresse les françaises et les français c'est l'avenir ... C'est savoir comment ils seront gouvernés dans deux ans. D'une part, par quel femme ou homme et surtout par quelle équipe et suivant quel programme ...

Oui, le programme ... voilà le point le plus important ...

Savoir qu'il ou elle a envie de ressembler à Tonton ... ou qu'elle ou qu'il semble être l'héritier(e) le ou la plus proche de tonton ... ne nous importe peu. Mais connaître son programme .... cela nous intéresse.

Il était normal de se rassembler pour lui rendre hommage, le contraire eut été indécent.

Ces quatorze années de gouvernement ne furent pas aussi "belles" que l'on pouvait les espérer mais elles ont eu le mérite d'exister. Et François Mitterrand fut un grand Président quoique l'on dise alors que ...... c'est loin d'être le cas.

4 janvier 2011

Adieu « Age tendre et tête de bois »

Albert Raisner nous a quittés.

Albert Raisner fut un grand harmoniciste dans les années 50. Il appartenait au Trio Raisner avec lequel il connut un certain succès.

Un rôle, un peu connu, fut celui d’animateur (l’un des premiers) de la célèbre émission de France Inter : « le jeu des 1.000 francs)

Mais c’est le 30 mai 1961 qu’il devint le grand Albert, le présentateur de l’émission culte ses années 60 : « Age tendre et tête de bois ».

Toutes les vedettes de l’époque se « battaient » pour passer à cette émission où, souvenez-vous un petit bonhomme apparaissait à l’écran.

Albert parlait, parlait à un rythme effréné, il nous jouait un petit air d’harmonica et hop, la vedette apparaissait et nous interprétait son dernier succès.

On recherchait un foyer qui possédait une télé (elles étaient encore rares à l’époque) pour voir l’EMISSION : « Age tendre et tête de bois »

Au fait, savez-vous d’où vient ce nom ?

D’une chanson d’un grand de cette époque : Mr 100.000 volts … oui Gilbert Bécaud.

Durant 7 ans, toutes les vedettes défilaient chez Albert Raisner et nous étions tous là rivés à nos postes … C’était l’époque des Yé-yés

Au revoir, Monsieur Albert Rainer et en hommage voici la chanson « Tête de bois »

Elle s'habille comme lui
d'un pantalon, d'un blouson.
Quand on les rencontre la nuit,
on dirait deux garçons.
Leur visage parait masqué.
Comment deviner qu'ils s'aiment?
Ils jouent des jeux dangereux
C'est là qu'ils trouvent leur joie.
C'est le temps des n'importe quoi,
âge tendre et tête de bois.
Ils ne se sont jamais dit

le plus petit mot d'amour.
Ils se baladent dans la vie
en copains de toujours.
Ils pensent que c'est démodé
de se l'avouer qu'ils s'aiment.
Ils ont des joues de gamins
mais leur cœur est déjà loin.
C'est le temps des n'importe quoi,
âge tendre et tête de bois.
Ils vont tous les jours, tous les jours au cinéma,
quand ils sortent du ciné, ils prennent un Coca Cola.
Et comme des habitués ils écoutent la machine qui fait ...
Elle s'habille comme lui
d'un pantalon, d'un blouson.
Quand on les rencontre la nuit
on dirait deux garçons.
Leur visage paraît figé,
mais moi, je le sais qu'ils s'aiment.
Ils jouent des jeux dangereux.
C'est là qu'ils trouvent leur joie.
C'est le temps des n'importe quoi,
âge tendre et tête de bois.
Ils se jettent dans la nuit
en écrasant les chemins
à grands coups de phares et de bruit :
la nuit leur appartient.
Mais quand ils se retrouvent au jour
la route est toujours la même.
C'est parce qu'ils n'ont presque rien,
qu'ils voudraient tout à la fois.
C'est le temps des n'importe quoi,
âge tendre et tête de bois.



    
12 décembre 2010

Radioscopie ... Le grand échiquier

L'autre soir, j'ai regardé Empreintes sur France 5. L'émission était consacrée à Jacques Chancel.

On peut regretter que le portrait n'ait pas été plus illustré par des extraits de ses formidables émissions.

Radioscopie : je n'ai pas pu la suivre très régulièrement. Elle passait sur France-Inter, en semaine, de 16 à 17 ou de 17 à 18 ... je ne sais plus. Et à l'époque, on ne pouvait pas "Podcaster" les émissions. Mais dès que je pouvais l'écouter, il était bien rare que je n'en profite pas. Tous les invités ne méritaient pas, certes à mon humble avis, que l'on s'attarde sur leur cas durant une heure. Il faut toutefois souligner que cela était le plus souvent du domaine de l'exception. Une heure durant, nous pouvions profiter d'un riche débat entre Jacques Chancel et son invité. Il savait faire parler et, de plus, il savait écouter son invité. Rien à voir, avec cette grande majorité d'animateurs dont le souci essentiel est de se mettre eux en valeur : n'est ce pas Mr Drucker, Ardisson, Ruquier ...?

La deuxième émission dont je garde un merveilleux souvenir c'est le Grand Echiquier, le mercredi soir (me semble t'il). Une émission télévisée qui avait de la tenue ! On peut la qualifier de culturelle. Jacques Chancel n'invitait pas Mr ou Mlle Truc qui vient de sortir un livre (écrit le plus souvent par un nègre) ou un disque reprenant les trois-quarts de ses anciennes chansons (aujourd'hui, la grande mode étant de faire appel à une "vedette" pour faire un duo ... c'est plus chic ... merci la création)

Oui, au grand échiquier, des grands artistes ou personnages venaient passer près de trois heures avec "l'invité-charnière". Quel ravissement !! Je me rappellerait toujours les grands échiquiers où étaient réunis Brassens, Devos, Ventura ..... vous auriez passé la nuit entière devant votre poste.

Oui, Mr Chancel vous fûtes un grand Monsieur de la Radio et de la Télévision Et, de plus vous sûtes tirer votre référence ... non pas comme certains ... si tu m'entends et bien prends ta retraite ....

9 novembre 2010

Le 9 Novembre .. une drôle de date

Oui, pour nos amis allemands, c'est le Jour du Destin : Schicksalstag.

En effet, plusieurs évènements majeurs pour le pays ont eu lieu un 9 novembre :

  • L'exécution du parlementaire Robert Blum après l'insurrection viennoise d'octobre 1848 : Partisan de la cause des nationalités, il était favorable à la Révolution hongroise. Une insurrection éclata à Vienne le 6 octobre 1848 et il accourut pour soutenir les insurgés. Il fut capturé avec ces derniers et condamné à mort sans autre forme de procès.
  • En 1918, ce fut la proclamation de la république de Weimar
  • En 1923, il y eut la tentative de putsch de la Brasserie ou putsch de Munich par Adolf Hitler à la Bürgerbraükeller avec Himmler, Göring, Röhm, Hess et Streicher (quelle brochette !!). Hitler fut condamné à cinq ans de réclusion. Il ne resta que quatorze petits mois en prison et rédigea Mein Kampf. Cette date resta célèbre pour le régime nazi.
  • Je ne m'étendrais pas sur le 9 novembre 1938 et sa triste nuit de cristal
  • Nous terminerons par une note plus gaie : la chute du mur de Berlin en 1989.

Du côté français, nous retiendrons :

  • En 1799, c'est la première partie du coup d'Etat du 18 Brumaire et la disparition du Directoire
  • C'est la mort du général de gaulle en 1970
  • Les radios libres sont enfin autorisées en France en 1981
  • Et, on déplorera la disparition d'Yves Montand, dix ans plus tard.

Je terminerai en rendant hommage à deux grands hommes qui sont nés un 9 novembre :

  • Jean Monnet : père de l'Europe en 1888
  • Et, Raymond Devos qui aurait 88 ans, aujourd'hui.

"Mon pied droit est jaloux de mon pied gauche. Quand l'un avance, l'autre veut le dépasser. Et moi, comme un imbécile, je marche !"

1 octobre 2010

Georges Charpak n’est plus

Un grand physicien vient de nous quitter. Il a consacré sa vie aux Sciences et principalement à la physique nucléaire et à la physique des particules de haute énergie.

Il est né à Dubrovika, en Ukraine, qui était alors polonaise. Juif, il émigre en France à l’âge de 7 ans.

En 1941, il s’engage dans la Résistance. Il est arrêté en 1943, interné au centre de détention d’Eysses et déporté à Dachau. Il y reste un an et ne devra sa survie qu’à ses connaissances linguistiques.

En 1946, il devient citoyen français.

En 1947, il est diplômé de l’Ecole nationale supérieure des mines de Paris et il sera l’élève de Frédéric Joliot-Curie au Collège de France.

En 1955, il obtient son doctorat ès sciences.

Il rejoint le CERN à Genève en 1959 et y reste comme physicien de 1963 à 1989.

C’est dans ce laboratoire qu’il met au point la chambre proportionnelle multifils.

Et en 1992, il obtient le prix Nobel de physique pour « son invention et le développement de détecteurs de particules, en particulier la chambre proportionnelle multifils »

Il était Membre de l’Académie des sciences depuis le 20 mai 1985.

Il adorait les sciences et aimait partager son savoir. Aussi avec Pierre Léna, Yves Quéré et l’Académie, il va animer « La main à la pâte », en 1996.

Le but de  « La main à la pâte » est de rénover l’enseignement des sciences et  de la technologie à l’école primaire en favorisant un enseignement fondé sur une démarche d’investigation scientifique »

La démarche s’appuie sur les apprentissages scientifiques, la maîtrise des langages et l’éducation à la citoyenneté.  Il faut susciter la curiosité des élèves qui doivent s’approprier progressivement les concepts scientifiques et techniques tout en consolidant leur expression écrite et orale.

Les différents travaux de Georges Charpak ont eu évidemment de nombreuses retombées scientifiques et ont permis de faire, dans certaines applications, des radiographies avec des doses de radiations ionisantes beaucoup plus faibles.

Georges Charpak était reconnu comme étant un brillant physicien par ses pairs et surtout pour être un homme  qui savait transmettre sa passion avec humour de préférence.

Quand il évoquait sa célèbre invention qui lui valut le Prix Nobel, il parlait de « l’invention bricolée à l’économie » et concluait en riant : « Le scotch a joué un rôle capital dans la physiques des hautes énergies »

Je terminerai en rapportant cette citation de Georges Charpak :

« Améliorer notre société, c’est toujours possible … La fraternité, surtout, consiste à ne pas abandonner les laissés-pour-compte »

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