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Post'it du Jour

30 octobre 2011

Adieu Georges et Robert

30 ans après, c’est Robert Lamoureux qui nous quitte. En effet  hier, Robert nous quittait à l’âge de 91 ans. Certains vous diront, des intellectuels, oui mais Robert Lamoureux c’est du rire gaulois … Et, est ce donc si idiot ? Non, alors arrêtez ce snobisme qui veut que l’on ne doit rire qu’à des bons mots dits intellectuels.

Je voudrais, ce matin, associer Robert et Georges autour d’une chanson dont le thème est commun : « Papa, maman »

Ecoutons Robert Lamoureux :

« J'suis d'nationalité française
Et bien qu'étant né à Paris
Maman est de souch' bordelaise
Papa est natif du Berry
Et vraiment d's'app'ler Lamoureux
Pour un garçon c'est merveilleux

Papa, Maman, la bonne et moi
Des gens comm' nous y'en a des tas
On achèt' à tempérament
Papa, moi, la bonn' et Maman
L'été on va aux Sabl's d'Olonn'
Papa, Maman, moi et la bonn'
Quand on r'vient y nous res' vingt francs
Papa, moi, la bonn' et Maman

 L'pèr' Lamoureux est fonctionnaire
Maman est fill' d'horticulteurs,
Moi j'ai l'brevet élémentaire
Un grand oncle et pas d'petit' soeur
Mais vraiment d's'app'ler Lamoureux
Pour plair' aux dam's on n'fait pas mieux

Papa, Maman, la bonn' et moi
On a un' radio qui march' pas
Un très vieux piano qui détonne
Papa, Maman, moi et la bonn'
L'sam'di on va au cinéma
Maman, la bonn', moi et Papa
Ou dans notr' jardin d'Noisy l'Grand
Papa, moi, la bonn' et Maman

La vie n'est pas un' chos' amère
Quand on la prend du bon côté
Nous avons tous nos p'tit's misères
Mais faut savoir s'en arranger
Faut s'débrouiller pour être heureux
Mêm' si on s'nomme pas Lamoureux »

Papa, Maman, la bonn' et moi
Quand on est gênés en fin d'mois
On pens' qu'il y a des millions d'gens
Qu'on sûr'ment les mêm's embê'ments
Et cett' façon d'voir prouv' qu'en somm'
Papa, Maman, moi et la bonn'
On est bien Français cent pour cent
Papa, moi, la bonn' et Maman »

Et maintenant, Georges Brassens :

« Maman, maman, en faisant cette chanson
Maman, maman, je r'deviens petit garçon
Alors je suis sage en classe
Et pour te faire plaisir
J'obtiens les meilleures places
Ton désir
Maman, maman, je préfère à mes jeux fous
Maman, maman, demeurer sur tes genoux
Et sans un mot dire, entendre tes refrains charmants
Maman, maman, maman, maman

Papa, papa, en faisant cette chanson
Papa, papa, je r'deviens petit garçon
Et je t'entends sous l'orage
User tout ton humour
Pour redonner du courage
A nos coeurs lourds
Papa, papa, il n'y eut pas entre nous
Papa, papa, de tendresse ou de mots doux
Pourtant on s'aimait, bien qu'on ne se l'avouât pas
Papa, papa, papa, papa

Maman, papa, en faisant cette chanson
Maman, papa, je r'deviens petit garçon
Et, grâce à cet artifice
Soudain je comprends
Le prix de vos sacrifices »
Mes parents
Maman, papa, toujours je regretterai
Maman, papa, de vous avoir fait pleurer
Au temps où nos coeurs ne se comprenaient encor pas
Maman, papa, maman, papa

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29 octobre 2011

Cela fait 30 ans …

30 ans, que tu nous as quittés … Que dire de plus … Comme tu le demandais (même si après tu as dit qu’en réalité tu t’en fichais !), tu reposes à Sète au cimetière du Py (surnommé « cimetière des pauvres ») où un pin parasol fut planté.

« La Camarde qui ne m'a jamais pardonné,
D'avoir semé des fleurs dans les trous de son nez,
Me poursuit d'un zèle imbécile.
Alors cerné de près par les enterrements,
J'ai cru bon de remettre à jour mon testament,
De me payer un codicille.

Trempe dans l'encre bleue du Golfe du Lion,
Trempe, trempe ta plume, ô mon vieux tabellion,
Et de ta plus belle écriture,
Note ce qu'il faudra qu'il advint de mon corps,
Lorsque mon âme et lui ne seront plus d'accord,
Que sur un seul point : la rupture.

Quand mon âme aura pris son vol à l'horizon,
Vers celle de Gavroche et de Mimi Pinson,
Celles des titis, des grisettes.
Que vers le sol natal mon corps soit ramené,
Dans un sleeping du Paris-Méditerranée,
Terminus en gare de Sète.

Mon caveau de famille, hélas ! n'est pas tout neuf,
Vulgairement parlant, il est plein comme un œuf,
Et d'ici que quelqu'un n'en sorte,
Il risque de se faire tard et je ne peux,
Dire à ces braves gens : poussez-vous donc un peu,
Place aux jeunes en quelque sorte.

Juste au bord de la mer à deux pas des flots bleus,
Creusez si c'est possible un petit trou moelleux,
Une bonne petite niche.
Auprès de mes amis d'enfance, les dauphins,
Le long de cette grève où le sable est si fin,
Sur la plage de la corniche.

C'est une plage où même à ses moments furieux,
Neptune ne se prend jamais trop au sérieux,
Où quand un bateau fait naufrage,
Le capitaine crie : "Je suis le maître à bord !
Sauve qui peut, le vin et le pastis d'abord,
Chacun sa bonbonne et courage".

Et c'est là que jadis à quinze ans révolus,
A l'âge où s'amuser tout seul ne suffit plus,
Je connus la prime amourette.
Auprès d'une sirène, une femme-poisson,
Je reçus de l'amour la première leçon,
Avalai la première arête.

Déférence gardée envers Paul Valéry,
Moi l'humble troubadour sur lui je renchéris,
Le bon maître me le pardonne.
Et qu'au moins si ses vers valent mieux que les miens,
Mon cimetière soit plus marin que le sien,
Et n'en déplaise aux autochtones.

Cette tombe en sandwich entre le ciel et l'eau,
Ne donnera pas une ombre triste au tableau,
Mais un charme indéfinissable.
Les baigneuses s'en serviront de paravent,
Pour changer de tenue et les petits enfants,
Diront : chouette, un château de sable !

Est-ce trop demander : sur mon petit lopin,
Planter, je vous en prie une espèce de pin,
Pin parasol de préférence.
Qui saura prémunir contre l'insolation,
Les bons amis venus faire sur ma concession,
D'affectueuses révérences.

Tantôt venant d'Espagne et tantôt d'Italie,
Tous chargés de parfums, de musiques jolies,
Le Mistral et la Tramontane,
Sur mon dernier sommeil verseront les échos,
De villanelle, un jour, un jour de fandango,
De tarentelle, de sardane.

Et quand prenant ma butte en guise d'oreiller,
Une ondine viendra gentiment sommeiller,
Avec rien que moins de costume,
J'en demande pardon par avance à Jésus,
Si l'ombre de sa croix s'y couche un peu dessus,
Pour un petit bonheur posthume.

Pauvres rois pharaons, pauvre Napoléon,
Pauvres grands disparus gisant au Panthéon,
Pauvres cendres de conséquence,
Vous envierez un peu l'éternel estivant,
Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant,
Qui passe sa mort en vacances.

Vous envierez un peu l'éternel estivant,
Qui fait du pédalo sur la plage en rêvant,
Qui passe sa mort en vacances, »

28 octobre 2011

Intégrisme !!!

Avant de vous livrer la chanson du jour de notre ami, je voudrais revenir sur cet évènement inquiétant.

Dire que beaucoup de nos concitoyens sont prêts à fustiger les intégristes musulmans, ne ferait-on pas bien de « balayer devant notre porte », comme l’on dit.

Avez-vous eu connaissance de ce qui s’est récemment passé au Théâtre de la Ville à Paris. On y joue une pièce de Roméo Castellucci « Sur le concept du visage du fils de Dieu ».

L'Italien Romeo Castellucci, 51 ans, pratique un théâtre qui dérange, trouble et divise - y compris à l'intérieur de soi-même -, à l'image de ce spectacle. Sous un immense portrait du Christ peint par Antonello da Messina au XVe siècle, Sul concetto di volto nel figlio di Dio met en scène un vieil homme incontinent et son fils et mêle, avec une époustouflante beauté plastique, l'amour et la perte, le trivial et le sacré, en une polysémie qui laisse cours aux interprétations.

Cette pièce a été jouée en Pologne, en Espagne et en Italie sans aucun problème. Et en France ? C’est l’état de siège …

L’Agrif (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne) a pourtant été déboutée de sa plainte demandant l’interdiction de la pièce. Et que constatons-nous :

  • Des militants qui déploient une banderole sur la scène
  • Des extrémistes qui escaladent la façade du théâtre pour asperger les spectateurs d’huile de vidange
  • Des jets d’œufs, des violences …

Bref, des « humains » qui ne se contrôlent plus.

Où sont la liberté de penser, la liberté d’expression ???

Que pouvais-je choisir comme chanson de notre ami Georges ? L’antéchrist

« Je ne suis pas du tout l'Antéchrist de service,
J'ai même pour Jésus et pour son sacrifice
Un brin d'admiration, soit dit sans ironie.
Car ce n'est sûrement pas une sinécure,
Non, que de se laisser cracher à la figure
Par la canaille et la racaille réunies.

Bien sûr, il est normal que la foule révère
Ce héros qui jadis partit pour aller faire
L'alpiniste avant l'heure en haut du Golgotha,
En portant sur l'épaule une croix accablante,
En méprisant l'insulte et le remonte-pente,
Et sans aucun bravo qui le réconfortât !

Bien sûr, autour du front, la couronne d'épines,
L'éponge trempée dans Dieu sait quelle bibine,
Et les clous enfoncés dans les pieds et les mains,
C'est très inconfortable et ça vous tarabuste,
Même si l'on est brave et si l'on est robuste,
Et si le paradis est au bout du chemin.

Bien sûr, mais il devait défendre son prestige,
Car il était le fils du ciel, l'enfant prodige,
Il était le Messie et ne l'ignorait pas.
Entre son père et lui, c'était l'accord tacite :
Tu montes sur la croix et je te ressuscite !
On meurt de confiance avec un tel papa.

Il a donné sa vie sans doute mais son zèle
Avait une portée quasi universelle
Qui rendait le supplice un peu moins douloureux.
Il savait que, dans chaque église, il serait tête
D'affiche et qu'il aurait son portrait en vedette,
Entouré des élus, des saints, des bienheureux.

En se sacrifiant, il sauvait tous les hommes.
Du moins le croyait-il ! Au point où nous en sommes,
On peut considérer qu'il s'est fichu dedans.
Le jeu, si j'ose dire, en valait la chandelle.
Bon nombre de chrétiens et même d'infidèles,
Pour un but aussi noble, en feraient tout autant.

Cela dit je ne suis pas l'Antéchrist de service. »

27 octobre 2011

Georges Brassens … Le Pluriel

Notre petit clin d’œil à l’actualité sera « adressé » à la démographie dans le monde.

Quand vous aurez fini de lire cette phrase, nous serons déjà dix terriens de plus. Chaque seconde, il naît quatre personnes alors qu’il n’en meurt que deux, ce qui aboutit à une hausse de 75 millions par an. Officiellement, nous serons sept milliards le 31 octobre, selon le programme des Nations unies pour la population. Et en 2050, nous devrions dépasser les 9,5 milliards.

Et la répartition sur les continents ? Nous trouvons actuellement 4,2 milliards d’individus en Asie, 1 milliard en Afrique. En 2050, ce seront 5,3 milliards d’asiatiques et 2,3 milliards d’africains. L’Europe ne représentera que 7,3 % de la population mondiale comme l’Amérique du Sud et l’Amérique du Nord en représentera 5,3 % !!!

Revenons à notre Georges, lui qui nous a mis en garde contre « Le Pluriel » -  si dès que l’on dépasse quatre on est … alors à 7 milliards ou plus !!!

« " Cher monsieur, m'ont-ils dit, vous en êtes un autre ",
Lorsque je refusai de monter dans leur train.
Oui, sans doute, mais moi, j'fais pas le bon apôtre,
Moi, je n'ai besoin de personn' pour en être un.

Le pluriel ne vaut rien à l'homme et sitôt qu'on
Est plus de quatre on est une bande de cons.
Bande à part, sacrebleu ! C'est ma règle et j'y tiens.
Dans les noms des partants on n'verra pas le mien.

Dieu ! que de processions, de monômes, de groupes,
Que de rassemblements, de cortèges divers, -
Que de ligu's, que de cliqu's, que de meut's, que de troupes !
Pour un tel inventaire il faudrait un Prévert.

Le pluriel ne vaut rien à l'homme et sitôt qu'on
Est plus de quatre on est une bande de cons.
Bande à part, sacrebleu ! C'est ma règle et j'y tiens.
Parmi les cris des loups on n'entend pas le mien.

Pour embrasser la dam', s'il faut se mettre à douze,
J'aime mieux m'amuser tout seul, cré nom de nom !
Je suis celui qui reste à l'écart des partouzes.
L'obélisque est-il monolithe, oui ou non ?

Le pluriel ne vaut rien à l'homme et sitôt qu'on
Est plus de quatre on est une bande de cons.
Bande à part, sacrebleu ! C'est ma règle et j'y tiens.
Au faisceau des phallus on n'verra pas le mien… »

26 octobre 2011

Tonton Georges …

Jusqu’à la fin de cette semaine je vais vous parler très peu de l’actualité immédiate. Je ferai seulement un petit clin d’œil comme Georges Brassens aimait tant les faire.

Et oui, il aurait 90 ans, depuis samedi, notre ami Georges, si la faucheuse n’était venue un certain 29 octobre 1981.

Aussi, ai-je décidé de lui consacrer en partie mes petits billets jusqu’à la fin de week-end. Un hommage à ma façon.

Le petit clin d’œil d’actualité concernera les amours entre Rachida et François. Vous avez vu comme ils se déchirent ces deux là. Il n’a vraiment pas de chance le père François … Ne ferait-il pas mieux de prendre sa retraite !!!

Ah ! Cela n’a rien à voir avec la belle histoire d’amour que vécut Georges avec Joha.

Il rencontra Joha Heiman en 1947. Elle est originaire d’Estonie et est son aînée de neuf ans. Elle repose avec lui à Sète. Il l’appelle Pupchen avec un seul P (certains avancent que cela signifierait « petit p ») au lieu de Püppchen qui signifie Petite Poupée en allemand. Pourquoi cette faute d’orthographe ? C’est leur secret. Ils ne se quitteront jamais même s’ils ne sont jamais passés devant Monsieur le Maire et s’ils ne vécurent pas sous le même toit. Brassens lui resta fidèle et lui écrira de nombreuses chansons : « J’ai rendez-vous avec vous », « Saturne », « La non-demande en mariage », « Rien à jeter » et :

"Je n'avais jamais ôté mon chapeau
Devant personne
Maintenant je rampe et je fais le beau
Quand ell' me sonne
J'étais chien méchant, ell' me fait manger
Dans sa menotte
J'avais des dents d'loup, je les ai changées
Pour des quenottes

Je m'suis fait tout p'tit devant un' poupée
Qui ferm' les yeux quand on la couche
Je m'suis fait tout p'tit devant un' poupée
Qui fait Maman quand on la touche

J'était dur à cuire, ell' m'a converti
La fine mouche
Et je suis tombé tout chaud, tout rôti
Contre sa bouche
Qui a des dents de lait quand elle sourit
Quand elle chante
Et des dents de loup quand elle est furie
Qu'elle est méchante… "

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25 octobre 2011

Après le printemps … l’automne arabe

Les tunisiens avaient ouvert le bal : Exit Ben Ali. Ils furent les pionniers du « printemps arabe » … vont-ils être les pionniers de « l’automne arabe ».

Dimanche, ils étaient appelés à élire démocratiquement leur nouvelle assemblée constituante.

Le taux de participation fut important : plus de 90%. Mais que nous annonce t’on ?

Les islamistes sont les favoris de ce scrutin.  Rachid Ghannouchi, chef de file islamique du parti Ennahda, a déclaré, alors qu’il venait de voter accompagné de sa femme et de leur fille (toutes deux voilées) : « La Tunisie naît aujourd'hui, le printemps arabe naît aujourd'hui »

A l’heure où j’écris ce billet, je ne connais pas les résultats officiels mais tout laisse à penser que le parti Ennahda arriverait en tête suivi de deux formations laïques.

Espérons que le parti islamiste ne remporte pas la majorité absolue et qu’un front laïque pourra préserver les valeurs laïques de la Tunisie.

Durant la campagne Ennahda s’est employé à dissiper les craintes Il a même été jusqu’ à présenter des candidates dont l’une sans le voile islamique. Il s’est engagé à respecter les droits des femmes !!!

En Tunisie la polygamie est interdite, les femmes votent, le port du voile a été découragé … Il ne faudrait pas que l’on revienne en arrière. Ennahda s’en défend mais ses positions, pour beaucoup d’observateurs, ne sont pas claires.

Parallèlement en Lybie,  le président du CNT Moustapha Abdeljalil a répété dimanche que la législation du pays serait fondée sur la charia, la loi islamique.

Vous venez de vous libérer du joug de Mouammar Kadhafi, ce n’est quand même pas pour vous mettre sous celui des religieux.

« En tant que pays islamique nous avons adopté la charia comme loi  essentielle et toute loi qui violerait la charia est légalement nulle et non  avenue", a-t-il souligné. Il a cité en exemple la loi sur le divorce et le mariage qui, sous le régime de Mouammar Kadhafi, interdisait la polygamie et autorisait le divorce, et qui ne serait désormais plus en vigueur. Il a également annoncé l'ouverture de banques islamiques.

Non, Non … ne revenez pas en arrière sur ces principes élémentaires des droits de l’homme.

Mesdames, Messieurs, les politiques de l’Union Européenne, des Etats-Unis et de France, ne refaites pas les mêmes erreurs qu’avec Kadhafi. L’approvisionnement en pétrole ne justifie pas tout.

A priori, cela ne devrait pas être le cas si l’on se fie aux déclarations faites.

Ecoutons Bernard Valero, porte-parole du Quai d’Orsay : «Nous serons vigilants sur le respect des droits de l'Homme et des principes démocratiques, notamment la diversité culturelle et religieuse et l'égalité des hommes et des femmes auxquels la France est indéfectiblement attachée ».  Il a précisé  «Le président Abdeljalil a indiqué hier que l'islam serait la source principale du droit libyen, tout en précisant qu'il défendait le principe d'un islam modéré. Nous faisons confiance au peuple libyen qui s'est courageusement affranchi de 42 ans de dictature pour construire un Etat de droit, conforme aux principes et valeurs universels partagés par la communauté internationale». Mais, il a également tempéré en déclarant : «il appartient au peuple libyen de définir les principes de sa démocratie».

Soyons donc vigilants afin que la démocratie règne en Lybie.

Catherine Ashton, pour l’Union Européenne, semble plus ferme : « Nous attendons de la nouvelle Libye qu'elle soit fondée sur le respect des droits de l'Homme et des principes démocratiques»

Après ce « printemps arabe », alors que des jeunes ont donné leur vie pour la démocratie, il faut que celle-ci s’installe.

Seule la laïcité pourra faire que les droits de l’homme soient respectés.

24 octobre 2011

Alors, nos petits …

Ils ne l’ont pas gagnée cette coupe du monde. Ce n’était pas une tâche facile que de battre les All Blacks chez eux.

De plus, il faut l’avouer nos pauvres tricolores ne nous ont pas vraiment convaincus durant ces dernières semaines. Oh, combien de fois avons-nous frôlé l’élimination !

Mais peu importe, nous nous sommes qualifiés pour la finale et n’est ce pas le but ?

Nos amis Néo-zélandais, fidèles à eux-mêmes, nous ont offert leur « Haka ». Et pour la finale, nous avons osé les défier avec notre V de la victoire. Cette phase préliminaire était belle et laissait entrevoir un match sans concession. Nos petits avaient la hargne, ils en voulaient, ils allaient gagner, ils allaient les faire souffrir ces All Blacks.

Et, ils ne nous firent pas mentir … Ah, s’ils avaient joué comme cela les autres matchs !

Bref, on y a cru … on y croyait jusqu’au dernier instant.

Contre les Gallois, on n’avait qu’une hâte que l’arbitre siffle la fin pour préserver notre petit point d’avance.

Et hier, nous voulions que cela dure encore et encore pour effacer ce petit point que les néo-zélandais avaient d’avance. Un petit point … c’est trop injuste surtout quand on se rappelle l’arbitrage de ce Monsieur Graig Joubert.

Je ne comprends pas comment on peut tolérer qu’un arbitre international puisse faire autant d’erreurs au cours d’un match de ce niveau là.

Les fautes des All Blacks, même sous son nez, il ne les voyait pas. Un arbitre peut faire une faute, deux fautes mais hier ce fut un festival.

Alors, cette coupe du monde restera dans les mémoires comme celle où si l’arbitre avait été un arbitre, le score aurait pu être tout autre.

Un point d’écart et combien de fautes non sanctionnées du côté des vainqueurs !!!

Allez, nous avons retrouvé notre équipe de France et nous avons transpiré …. dans nos fauteuils. Nous avons passé un bon dimanche.

Quoique l’on dise, regarder un bon match de rugby … c’est …. comment dire … c’est super surtout quand vous vous retrouvez après, avec des amis, autour d’une bonne table … vous avez rajeuni de ….

Allez les petits … dans quatre ans … ils verront les « méchants » All Blacks.

23 octobre 2011

Il ne laisse pas indifférent …

Qui donc ? Mais, Nicolas Sarkozy.

C’est un article d’Arnaud Leparmentier et Philippe Ricard sur « blog.lemonde.fr » qui nous le révèle.

Le comportement de notre président amuse ou exaspère, selon les cas, ses homologues européens.

A tel point que « Lorsque nous nous téléphonons entre dirigeants européens et que nous en venons à parler de Nicolas Sarkozy, nous nous disons: "Tu me dis les méchancetés qu'il a dites sur moi, ou c'est moi qui commence?" », raconte un membre du conseil européen, qui s'agace du ton sirupeux du président dans les contacts directs, et de ses commentaires acerbes quand il appelle les uns et les autres.

Il paraitrait même qu’il n’épargne pas Angela Merkel. A propos d’Angela et suite à leurs déjeuners communs, il répète cette anecdote : « Elle dit qu'elle est au régime...et se ressert de fromage » … Délicat … ne trouvez-vous pas ?

Dans le Nouvel Observateur de cette semaine, François Bazin signe un article où il nous décrit les relations entre François Hollande, notre futur Président, et Nicolas Sarkozy, notre Président actuel.

LA scène se passe en 2008, lors d’un voyage au Liban. Nicolas Sarkozy s’adresse à François Hollande en ces termes : « On va te mettre Besancenot dans les pattes comme vous nous l’avez fait avec Le Pen » … c’est délicat.

Ou encore, celle-ci que l’on peut qualifier de « tout dans la dentelle », c’était un mois plu tard à l’Elysée : « Je t’ai bien niqué en te piquant les radicaux de gauche » Et de renchérir : « Tu fais quoi cet été ? Moi, je vais aller manger des glaces en Italie avec Carla »

Une des spécialités de Nicolas Sarkozy, d’après A Leparmentier et P Ricard, est d’agresser pour s’imposer. Tel fut fréquemment le cas avec le premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, du président de la banque centrale européenne Jean-Claude Trichet ou de la commissaire Viviane Redding, qui avait dénoncé la politique française contre les Roms. Le président n'a plus que mépris pour Jose Manuel Barroso, qu'il a pourtant fait reconduire à la tête de la Commission. 

Je pense que sous la V° République c’est le premier Président qui s’exprime ainsi …

Vous voyez de Gaulle ou Giscard disant « je t’ai bien niqué … » ?

Souvenez-vous du tristement célèbre « Casse-toi, pauvre con »

Tout cela est bien triste ….

22 octobre 2011

La page doit être tournée …

Mouammar Khadafi est mort. Les Libyens doivent maintenant travailler à la recherche de la paix en toute démocratie après 42 ans de dictature.

Je voudrais toutefois revenir sur la mort de Kadhafi.

On ne va certes pas pleurer sa disparition après toutes les souffrances qu’il a osé faire endurer à tout un peuple. On ne peut que déplorer l’hypocrisie de la communauté internationale.

Il aura fallu que le peuple se révolte pour que cette dernière intervienne. Pour quoi ? Le pétrole, toujours le pétrole. Les barils sont plus importants que les hommes !!!

Par contre, quelle drôle de fin pour ce dictateur … cela ressemble à un lynchage.

Vous le savez : je suis farouchement CONTRE LA PEINE DE MORT. Et dans ce cas, je crois encore plus.

Pour Khadafi, c’est, je dirais, une fin de rêve.

Cet homme qui a fait souffrir des milliers et des milliers de femmes et d’hommes … on l’exécute … tout simplement.

Il ne connaîtra même pas un procès.

Un procès, cela dure des semaines voire des mois … surtout dans ce cas là.

Durant cette période, les faits reprochés lui auraient été signifiés … la Justice aurait pu faire son travail. Alors que là … aucun jugement … Tout homme, quoiqu’il ait commis, a le droit à un vrai jugement.

On ne doit pas appliquer des méthodes expéditives sans que l’accusé ait la possibilité de s’exprimer car, finalement, cela reviendrait à utiliser les mêmes méthodes que celles utilisées par ces tortionnaires.

21 octobre 2011

Ouf … Elle est arrivée …

Giulia est venue au monde le 19 octobre aux alentours de 19 heures. Et comme le veut la tradition les parents sont les plus heureux du monde et elle est la plus belle.

C’est que le papa, il aura réussi une chose fantastique qu’aucun autre président n’avait réussi jusqu’à présent : une naissance à l’Elysée

Les Présidents traditionnellement, excusez-moi, sont rarement très jeunes. Ils peuvent certes être encore aptes à procréer mais, généralement, leur chère et tendre épouse sont elles aussi, atteintes par la limite d’âge.

C’était oublier que notre Président n’est pas un Président comme les autres : voyez donc son salaire et son train de vie, voyez donc l’état dans lequel son successeur (il ne peut en être autrement, il ne va quand même pas rempiler !) trouvera le pays …

Notre Président, malin, la première réforme qu’il entreprit en arrivant, ce fut de changer d’épouse (Cécilia n’était sa cadette que de deux ans) pour prendre une jeunette (Carla a quant à elle 12 ans de moins que Nicolas). De ce fait, la chose devenait possible et elle le devint …. La preuve Giulia est parmi nous.

Comme dit Maxime : « on choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille … »

Ce qui m’inquiète dans cette affaire, c’est que ce petit bout de chou ne va pas le voir beaucoup son papa. Regardez, le pauvre. Au lieu d’être là pour l’accueillir, il a dû se rendre au pot de Trichet et ensuite aller discuter avec Angela … rien de bien réjouissant … avouez-le.

Et le lendemain, une balade en Mayenne.

Espérons qu’il puisse prendre ses trois jours de paternité (attention, il faut les prendre dans les 15 jours) ainsi que son congé paternité de 11 jours pour s’occuper un peu de Giulia et soulager Carla.

Mais au fait, le Président de La République bénéficie t'il de la Sécurité Sociale ?

Je pense qu’il doit bénéficier du congé paternité vu qu’il est accordé à tout salarié quelque soit son ancienneté et la nature de son contrat (CDI, CDD, temps partiel, intérimaire, saisonnier …).

Nicolas Sarkozy, il a bien un contrat de 5 ans que rien ne nous oblige à renouveler !!!

Franchement, quelle expérience enrichissante que celle de s’occuper à temps plein de son enfant.

Il a tant donné, le pauvre, ne pensez-vous pas qu’il pourrait enfin se consacrer pleinement à ses deux femmes chéries ?

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