Post'it du Jour

Vous avez dit « Elections Cantonales » … C’est vrai, on en parle peu. Et pourtant , elles ne sont pas à négliger.

Surtout cette année … premièrement sur un point strictement institutionnel. Si vous êtes dans un canton dit renouvelable, il faut savoir que vous allez élire votre conseiller général qui siègera au niveau départemental mais également votre futur conseiller territorial qui siégera, si je ne m’abuse, au niveau régional prochainement.

Un conseiller général, c’est donc une personnalité plus importante qu’il n’y paraît. Il représente votre canton au niveau du département. Enfin, plus ou moins. Regardez bien les découpages (Charles Pasqua entre autres était très fort en ce domaine).

Il n’est pas rare,  dans nos campagnes, de voir des conseillers généraux représenter 10.000 habitants (dans le meilleur des cas) et d’autres 50.000 ou plus.

Cherchez l’erreur : il n’y en a pas. En général celui qui est l’élu des 50.000 est plutôt à gauche tandis que l’autre plutôt à droite. Et hop, le tour est joué … Le département peut ainsi tomber dans l’escarcelle de la droite …

C’est bien vu surtout que cela amène le plus souvent un sénateur de droite. Conclusion, la gauche doit ferrailler deux fois plus pour gagner un département et encore plus pour être majoritaire au Sénat.

Tiens donc, le Sénat … Mais, savez vous que ce dernier risque de basculer en septembre suivant le résultat des fameuses cantonales de Mars où, soit dit en pensant, la moitié des sièges seulement sont renouvelables … Et pas fou ! Si il y a des risques de basculement droite – gauche, il vaut mieux que cela soit en doses homéopathiques.

Cette année, nous avons des élections cantonales. Et cela, à un an des élections présidentielles. Et notre cher Président renouvelable n’est pas vraiment en très bonne position, me semble t’il.

Sur sa gauche, il pourrait avoir un adversaire … un vrai.

Sa cote à notre petit Nicolas, elle est bien basse … nous n’avons pas souvenir d’une cote aussi basse pour un sortant. Résultat, dans ses rangs, on commence à douter !!!!

Sur sa droite, la Marine, elle grimpe, elle grimpe … Vérité ou intox ??? N’est-on pas en train d’agiter le « spectre Le Pen » pour tenter de ramener des électeurs ???

Bref, drôle de climat pour ces cantonales !!! Si bien que l’on voudrait bien qu’elles soient passées .. Car finalement, ne seraient-elles pas un fameux sondage ?

Oh tranquillisez-vous. J’entends déjà les commentaires de dimanche prochain …

Ce ne sont que des élections locales … Cela se joue plus sur la personnalité du candidat que sur le plan purement politique … La participation fut faible …

Je n’aurai pas le plaisir d’aller voter … "mon cher et adoré" Conseiller Général n’est pas l’élu d’un canton renouvelable … c’est bien dommage !!! Mais vous, si vous êtes appelés à voter, déplacez vous … c’est important et faites connaître votre mécontentement mais sans tomber dans les extrêmes.

Oh, si vous habitez la Capitale, vous ne savez point ce que ce mot cache !

Ce mot vient du latin « fratria » qui signifie fraternité, famille, clan, groupement.

Chez les bretons, c’est le groupement des habitants du voisinage, la petite paroisse.

Souvent, la frairie est placée sous « l’autorité » d’un saint protecteur d’où les pardons.

Mais chez moi, en Charente-Maritime, en Saintonge pour être précis … La frairie « o l’est » la fête locale annuelle du village.

Elle dure deux ou trois jours. « O l’est » l’occasion d’inviter les cousins de la commune d’à côté.

Il s’en passe des choses durant la frairie.

En général, il y a la course cycliste : ‘ils faisant plusieurs fois le tour de la commune ». Il faut voir comme ils appuient sur les pédales « les drôles ». Quand ils terminent, ils n’en peuvent plus. Et nous donc ! Il faut savoir qu’avant nous avons mangé des huîtres, du graton ou une crépinette, un peu de poisson ou quelques cagouilles, un petit morceau de volaille suivi éventuellement d’une tranche de rosbif (Eh ! ce n’est pas tous les jours la frairie et que l’on reçoit les cousins de chez Gendron), un peu de fromage … oh j’ai oublié le petit verre de cougnat appelé le trou charentais  … et pour terminer une part de tarte ou de galette ou …  Alors, de les voir pédaler de la sorte, cela nous a épuisés.

D’ailleurs, nous n’avons peut-être pas déjeuné à la maison. Il y avait un déjeuner champêtre d’organisé avec un spectacle : « les bitons de … » ou Odette Comandon, cette célèbre conteuse saintongeaise » … la « petite fille » de notre célèbre Goulebenèze.

Il ne faut pas oublier la fête foraine avec ses tirs, ses manèges, ses loteries, ses confiseries (hum !!! les berlingots de chez Vinet ou alors leurs nougats rouges …)

Et en général , il y avait le feu d’artifice avec embrasement de l’église ou du donjon …

Ah, j’oubliais les cavalcades, les bateaux ou les chars fleuris …

Et sans oublier, les bals du samedi et dimanche soir sur la place. C’est là que le René, il a déclaré sa flamme à le Fernande.  Car quand il pense à Fernande, il …. Oh !!!!

Et oui, quand le printemps arrivait, les frairies fleurissaient.

Malheureusement, elles disparaissent et meurent tout doucement.

Je viens de découvrir cette nouvelle méthode sur Rue89.

Pour motiver ses salariés, la Société Générale leur propose d’exprimer leur humeur le matin en collant des « smileys » sur un tableau.

C’est une trouvaille du cabinet de conseil « McKinsey & Company » chargé du programme Team-Up des services centraux de la banque.

Ah ! Le Team-Up, une sacrée invention !  Maintenant, vous ne vous quittez plus avec vos collègues … le café le matin, à midi on mange tous ensemble, l’après-midi on reprend le café, le soir on peut se retrouver pour un apéro, un dîner ou un bowling ou une partouze (peut-être) ….  On ne se quitte plus. On est une équipe soudée.

Conclusion : finie la vie de famille. Soit votre conjoint(e) joue les Pénélope (pas Fillon) mais la tapissière à la maison ou soit elle fait pareil de son côté. Un conseil, ne vous mariez pas … pacsez-vous cela évitera des frais.

Dans ma société, des collègues ont hérité d’un manager (qui aurait travaillé chez McKinsey …)  Il est super … nous l’appelons l’autre. Il n’arrête pas (même lors des entretiens de carrière) de mettre la pression pour que les membres de son équipe partagent le café ensemble dans la journée, déjeunent régulièrement ensemble … Il n’a pas trouvé un grand écho à ses propositions.

Maintenant, les managers opérationnels ne s’occupent plus de technique (n’allez pas les voir pour avoir un conseil … ce n’est plus leur problème).

Par contre, ils sont les rois des tableaux croisés, des statistiques et autres outils de mesure … il faut gagner en productivité. Et ils animent l’équipe et c’est ainsi que l’on voit fleurir ces termes (dont personne ne connaît la signification) : Team-Up, méthode du « lean » de chez Toyota, Sit-in, coaching, morning meeting et j’en passe et des meilleurs.

Il faut quatorze semaines pour transformer un « manager expert technique » en « manager coach »

Et bien, les sociétés investissent  …

Vous croyez vraiment qu’à long terme cela va produire les résultats espérés.

Je ne le pense pas et surtout j’espère que l’on reviendra rapidement à un management qui respecte les femmes et les hommes.

Ah ! Si on ne t’avait pas eue comme ministre, il aurait fallu t’inventer !

Mais qui aurait pu !

Hier, j’ai fouillé un peu sur le net quand je suis « tombé » sur le site de marianne2.fr qui relatait le dernier des conseils des ministres.

Et après divers points évoqués avec entre autres la réduction des effectifs éducatifs, arriva le tour de notre chère Roselyne.

On peut dire chère car d’une part je l’aime bien, moi Roselyne ... C’est vrai elle est toujours d’humeur joyeuse et puis elle a son franc parler et d’autre part, elle nous a quand même coûté un peu cher avec ses vaccins.

Alors maintenant, elle réfléchit à comment faire des économies. Et elle a des idées …la bougresse.

Donc, arriva le tour de notre ministre des Solidarités Actives qui détailla comment le gouvernement pensait organiser la garde d’enfants.

Notre ministre souligna tout d’abord l’ « augmentation exceptionnelle du taux de fécondité. Celui-ci dépasse à nouveau le seuil symbolique de deux enfants par femme, avec un total de 828.000 naissances.»

Youpi ! On a dépassé le fameux palier.

Oui, mais voilà … si 40.000 places d’accueil collectif ont été créées depuis 2009, il y a 92.000 enfants supplémentaires accueillis.

Une place pour deux ! Mais ce n’est pas un problème. Roselyne nous le dit : « De nombreux parents n’ayant pas besoin d’un accueil durant toute la journée ainsi que pour chaque jour ouvrable, une gestion efficace de la structure collective permet d’accueillir en moyenne deux enfants pour une place.»

Finalement, les parents et les enfants n’ont qu’à faire les trois-huit et là on pourra même en accueillir 120.000 voire 130.000 supplémentaires !

Quand même, les français, s’ ils voulaient réfléchir un peu ils trouveraient une solution à leurs petits problèmes, le gouvernement ferait des économies donc on pourrait peut-être entrevoir la relance et le tour serait joué. Je vous le dis : heureusement que nous avons Roselyne.

Son collègue, Benoist Apparu, secrétaire d’Etat au Logement, a également de l’avenir. Il s’est félicité que « 131 500 logements sociaux ont ainsi été financés en 2010, contre 42 000 dix ans plus tôt.».

Sauf que des sources mêmes du ministère, en 2001 ce sont quelques 191.000 logements sociaux collectifs qui étaient mis en chantier.

Ce n’est pas grave ! On devrait pouvoir également réfléchir à une solution permettant à deux ou trois foyers d’occuper le même logement

Deux enfants par place de crèche et un logement pour deux familles … et le tour est joué.

Je me le demande … Comment voulez-vous que l’on respecte nos institutions.

Vous êtes soupçonné d’avoir volé quelques centaines d’euros et hop … mise en examen, fouille au corps  (des fois que l’on trouverait 10 euros dans votre..), jugement et vous écopez de 2 ans de prison ferme ou avec suris et x euros d’amende.

En prime, vous aurez peut-être même eu votre photo et votre nom à la une des journaux bien avant votre jugement.

Et là, un homme est soupçonné d’avoir détourné des deniers publics par l’intermédiaire d’emplois fictifs au profit de …

Il n’est pas coupable le « pauvre homme », je veux bien lui accorder le bénéfice du doute et appliquer la règle : « tout accusé est présumé innocent tant qu’il n’a pas été jugé ».

Alors, pourquoi a t’il remboursé la Mairie de Paris ? Quelle générosité !!!

Oh, il n’a pas un avocat commis d’office, Mr Jacques Chirac !

Pour assurer sa défense, il n’a pas « mégoté », il a pris les meilleurs avec des super conseillers

Ils ont été très habiles ses défenseurs. Ils auront utilisé tous les moyens pour éviter à leur cher client les désagréments de comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris.

On peut comprendre que le procès soit mis en attente le temps où il était Président. Dans certains pays, comme les Etats-Unis, je crois qu’il aurait été obligé de démissionner.  Bref !

Mais, il n’est plus Président depuis Mai 2007 … cela fait bientôt 4 ans !!!

Et aujourd’hui, on sort le grand jeu : on conteste la constitutionnalité d’une disposition législative : la « connexité » des deux dossiers (Nanterre et Paris) et des délais de prescription de l’abus de bien social.

Résultat : le procès est reporté dans l’attente de la décision de la Cour de cassation et ensuite du Conseil constitutionnel.  Le procès ne reprendra donc qu’à l’automne.

Pas de chance, enfin pour la partie civile, mais chance pour notre ex-Président, l’usage veut que l’on ne juge pas des personnalités politiques en période électorale.

Conclusion, on attendra au mieux juin 2012.

Le droit, certes, est respecté mais la morale démocratique l’est-elle ? Sûrement pas. Jacques Chirac bénéficie d’une immunité depuis bientôt vingt ans.

Qui peut arriver à un tel résultat ?

Les français ont déjà une confiance toute limitée envers la classe politique. Pensez-vous qu’une telle affaire va les réconcilier ?

Vous connaissez la chanson de Jacques Dutronc

« Fais pas ci, fais pas ça
Viens ici, mets toi là
Attention prends pas froid
Ou sinon gare à toi
Mange ta soupe, allez, brosse toi les dents
Touche pas ça, fais dodo
Dis papa, dis maman
Fais pas ci fais pas ça
À dada prout prout cadet
À cheval sur mon bidet

… »

N’aurait-il pas dû rajouter « Manges pas ci, manges pas ça »

Le Nouvel Observateur en collaboration avec RTL nous mettent en garde. Il y a ce qu’il faut éviter de manger et ce dans quoi on met les aliments.

En deux mots, si l’on n’a pas sa propre exploitation agricole, son élevage et sa ferme piscicole,  on ne va pas tarder à passer de vie à trépas.

Que faire ? Ne plus manger, ne plus boire. Pour moi, c’est la seule solution.

D’accord, mais on va arriver au même résultat … la mort. De toutes les façons, n’est-ce pas le but final de la vie !!!  Mais, je ne suis pas pressé …

Une première solution, manger moins … avec un coupe faim … comme Médiator … très peu pour moi.

Je suis bien pessimiste ce matin, me direz-vous !!! Non, tout va bien.

A midi, je vais prendre ma dose habituelle de cancérigènes, de pesticides en me disant : les parasites on leur inocule des produits sensés les faire disparaître et au bout du compte ils trouvent le moyen de s’auto-immuniser. Et, ils deviennent plus résistants. Alors si ça marche pour les parasites, pourquoi pas pour nous ?

Un peu de persévérance et le tour est joué.

Je plaisante naturellement mais soyons tout de même attentifs. Refusons de consommer, dans la mesure du possible, certains aliments et conditionnements.

Par exemple :

• Evitons les bouilloires en plastique et de faire réchauffer aux micro-ondes nos aliments dans des récipients en plastique
• Evitons les emballages en plastique avec le triangle de recyclage N°7 voire 3 ou 6.
• Mangeons des fruits et légumes de saison et de régions ou pays limitrophes. Bannissons les haricots verts du Kenya, les pommes du Brésil, les tomates d’Italie … qui contiennent des pesticides interdits en France.
• Ecartons les étiquettes E321, E210 à 213
• Disons non au riz complet importé d’Asie
• Préférons les petits poissons riches en Oméga 3 (maquereaux, sardines …) aux gros (thon, saumon …) riches en métaux lourds

Je vous souhaite un bon appétit !!!!

J’ai pris quelques exemples au hasard,.

Le café : autrefois, souvenez-vous de nos grand-mères. Elles remplissaient leur moulin à café de grains, elles prenaient une chaise, s’asseyaient (un progrès, avant le moulin était fixé au mur !) et tournaient, tournaient jusqu’à obtenir la texture désirée. Aujourd’hui, vous pouvez l’acheter tout moulu et même pré-dosé.

La lessive : je ne sais trop pourquoi mais c’était le lundi. C’est vrai le dimanche, c’était grande toilette et changement complet de vêtements. Il fallait voir la lessiveuse pleine qui trônait sur la cuisinière. Il fallait le brasser, le frotter le linge. Une rude tâche. Aujourd’hui, on charge la machine, on choisit le programme et hop. On ne va même plus l’étendre le linge … on le met dans le sèche-linge.

La purée : il fallait éplucher, faire cuire, passer au presse-purée, délayer avec du lait en brassant bien. Aujourd’hui, on ouvre un sachet. Oui, mais le goût !!!

La vaisselle : ah, quand il y avait du monde ! Il fallait voir la cuisine avec toute sa vaisselle sale. Alors, les femmes se réunissaient dans la cuisine (remarquez, elles pouvaient papoter) et c’était parti pour un bon moment. Pendant ce temps, les hommes pouvaient discuter tranquillement en dégustant un bon cognac ou jouer à la belote. Aujourd’hui, on enfourne tout dans la machine et voilà …

La maternité : ah, il fallait tenir à jour son petit calendrier mais il se trouvait vite un petit grain de sable pour tout dérégler. De plus, dans beaucoup de familles peu aisées, il n’était pas rare que le chef de famille décide de « féconder madame » et l’on avait le petit Jeannot et une belle mobylette  ou la petite Lucette et le fusil de chasse (tout cela avec les allocs). Aujourd’hui, il y a des moyens de limiter les naissances non désirées. Je ne suis pas sûr toutefois que certaines naissances ne fassent pas l’objet de savants calculs pour l’obtention de certaines aides.

L’époux : ah celui-là !! Autrefois, il allait à son travail, au jardin mais ne participait que très très rarement aux travaux domestiques. Aujourd’hui, quoique certaines dames en disent, il y a de plus en plus de messieurs qui mettent la main à la pâte.

Alors, vous voyez que l’on pense à vous … Ne croyez vous pas que nous sommes toutes et tous dans la même galère.

Ah, j’oubliais les femmes battues ou maltraitées. C’est vrai cela existe mais malheureusement il y a également les enfants et les hommes.

Conclusion, j’attends la journée du respect de la personne.

Je viens de lire une histoire où des élèves avaient une professeure qui était disons pas très grande. Un de leurs jeux favoris était décrire tout en haut du tableau « efface moi si tu peux ».

Cela m’a rappelé notre prof d’anglais en première. Elle se nommait Mademoiselle Joubert. Elle n’était pas bien grande et n’avait pas vraiment beaucoup d’autorité .. la pauvre. Elle était bien gentille mais ce n’était pas le genre de prof qui sait se faire respecter et qui vous fait faire de grands progrès.

Elle parlait l’anglais avec un accent basque. Cette année là, nous avons donc étudié l’anglais du sud.

En français, elle ponctuait ses phrases « d’euh ».

De plus, elle était un peu, beaucoup, brouillonne. D’ailleurs plutôt plus que peu, au point que l’on pouvait en jouer et même en abuser.

Quand elle nous donnait une version ou un petit thème – comme elle aimait dire -, il n’était pas rare que quelques-uns d’entre nous viennent à oublier de rendre le fameux devoir. Et le jour des résultats, il suffisait de lui affirmer haut et fort « Mais si Mademoiselle, je vous l’ai remis » et la réponse ne se faisait pas attendre : »Euh, il faudra que je, euh, regarde chez moi. » Cela marchait, je crois bien, à tous les coups.

Ou alors, elle nous donnait un « petit thème » à faire à la maison pour le …

A la date fatidique ou quelques jours après, elle nous demandait : « je ne vous ai euh pas donné euh un petit thème » Et là, toute la classe s’empressait de lui répondre : « ah, non pas pour cette semaine euh mademoiselle. C’est euh pour la semaine prochaine »

Cela pouvait se répéter deux ou trois fois avant qu’elle ne se fâche (enfin qu’elle hausse le ton) et qu’elle décide d’inscrire le fameux petit thème dans le cahier texte de la classe … nous avions gagné une, deux voire trois semaines. Voilà, peut-être pourquoi je suis si fort en thème !!!

Oh, elle était sympa … le chahut était toujours « raisonnable ». Nous la respections tout en lui faisant quelques farces.

Je me rappelle plus particulièrement d’une.

L’une de nos copines avait sensiblement la même taille qu’elle. Le tableau vert était éclairé par deux spots orientables fixés au plafond.

Nous prîmes donc notre collègue comme modèle en la plaçant devant ledit tableau et orientâmes les spots de manière qu’ils éclairent non pas le tableau mais qu’ils l’éblouissent.

Notre chère Mademoiselle euh commença son cours. Elle s’assit et se retrouva éblouie par l’un des spots. Elle ne dit rien. Elle voulut bien éteindre la lumière mais on ne pouvait pas éteindre seulement les spots donc elle se résigna à rester debout. Et là, se retrouva sous les feux du deuxième.

Finalement, elle se décida à nous faire part de ses « problèmes ». Nous compatîmes bien évidemment en invoquant les agents d’entretien et les spots retrouvèrent leur emplacement d’origine. A la réflexion, je ne pense pas qu’elle fut dupe.

Ah, cette année de 1^ère C, que de bons souvenirs … nous n’étions qu’une quinzaine et dans l’ensemble assez bons élèves … alors parfois on se détendait avec plus ou moins l’accord de nos professeurs.

En 2007, le petit Nicolas trouva les paroles de père Jean-Marie à son goôt au point d’en reprendre certaines à son compte. Bien lui en pris, cela lui assura, pour une grande part, son élection à ce poste qu’il lorgnait, avec tant d’avidité, la Présidence de la République française.

Il ne cessa d’entretenir tout au long de ce quinquennat ces idées au point que l’on ne sait plus très bien où s’arrête la droite traditionnelle et où commence l’extrême-droite.

Par contre, avait-il pensé que le père Jean-Marie allait « prendre sa retraite » et abandonner les rênes  à la petite Marine ?

C’est qu’elle est rusée la petite Marine !

Le racisme primaire de papa, elle le range gentiment. Elle préfère attaquer sur le social : vous n’avez pas de boulot, c’est la faute aux émigrés – de préférence arabes ou noirs.

Et ça marche …

Alors le petit Nicolas, cela l’énerve et quand il est énervé … ce n’est pas bon … il trépigne, il se fâche et se trouve obligé de prendre des décisions…  Résultat, il revoit tout son discours et n’hésite pas à reprendre, à son compte, des sujets chers à Marine et à son cher papa.

Mais, il y a un hic … ses chers électeurs de droite n’ont plus tellement confiance en lui et ses amis … Alors, voyant que Marine ne semble pas aussi extrémiste que papa Jean-Marie, l’électorat de la droite traditionnelle, accompagné de quelques « beaufs de gauche » n’hésitent plus à pencher du côté de Marine.

Tout cela l’affole de plus en plus le petit Nicolas … même Carla n’arrive plus à le calmer (un petit conseil, il ne faut pas le priver de chocolat – celui-ci fait diminuer le stress).

Alors que fait Nicolas … Il fait de plus en plus de discours en reprenant les thèses de Marine, Jean-Marie et les autres.

Et la presse – enfin, une certaine presse – prend un malin plaisir à nous présenter des sondages où la Marine élimine le petit Nicolas dès le premier tour. Certains sondages n’hésitent pas à la placer en pool position.

Pourquoi donc ? La réponse est fort simple. On agite le spectre de l’extrême-droite en espérant un sursaut. Et oui, Nicolas quoiqu’il fasse baisse, baisse … dans les sondages. Alors certains espèrent un sursaut : montons en épingle Marine en espérant que les électeurs se retourneront vers Nicolas.

Ne voilà t’il pas un jeu bien dangereux pour notre démocratie ?

Ne tombez pas dans le piège

Vous avez bien sûr entendu le message de notre Père Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, lors de sa visite à ce haut lieu du catholicisme « Le Puy en Velay ».

Avant toutes choses, il a tenu à préciser : « Président de la République laïque, je peux dire cela ». C’est vrai notre République est laïque et il en est le Président.

Il était venu pour une visite consacrée à « l’héritage patrimonial de la France »

Et, nous ne pouvons le nier, nous avons un patrimoine très important et très riche tant au point de vue architecture, peinture, sculpture, littérature, pensée philosophique … enfin tout ce qui fait la richesse d’un peuple.

Il est également indéniable, même si l’on est un vieux mécréant comme moi, que notre patrimoine fut beaucoup influencé par le christianisme.

Mais ne devons nous pas également nous souvenir des grecs, romains, gaulois … qui, ne furent pas toujours des chrétiens.

Notre culture ne fut-elle pas également influencée par le monde arabe, asiatique ….

Alors, notre identité ne doit-elle pas prendre en compte tous ces « ingrédients » ? Nous n’allons pas revenir sur le fameux débat sur l’identité nationale et ses dérapages.

Voyez comme le débat est, si je peux me le permettre, emberlificoté : on parle de laïcité, d’islam et l’on choisit ce haut lieu du catholicisme  pour nous parler identité, patrimoine, mémoire et chrétienté. Comme l’explique la Croix cette visite « est sans doute également un signe lancé par Nicolas Sarkozy en direction de son électorat catholique ».

Je partage volontiers cette analyse. Actuellement, la droite est très divisée : « Comment récupérer tous ces vilains petits canards qui lorgneraient vers Marine ? »

Depuis que ce fameux débat sur l’islam et la laïcité a été lancé, il ne se passe un jour sans que l’on entende un ténor de l’UMP prendre position soit POUR soit CONTRE. Il y a même ce pauvre Fillon qui après beaucoup d’hésitations a fini par le juger « nécessaire »

Alain Juppé, Gérard Larcher, Bernard Accoyer, Rama Yade et Rachida Dati, craignent que ce débat se révèle contre-productif et risque de donner lieu à des dérapages. On ne peut qu’être inquiet sur ce dernier point !!!

Mais, il y a le clan des « droitiers » : les Copé, Mariani, Besson  … et Patrick Buisson.

Patrick Buisson, l’inspirateur, le conseiller spécial du Président. .. je n’irais pas jusqu’à dire son « confesseur ». !!!!

Patrick Buisson est un ancien journaliste de l’extrême droite, il dirige la chaîne Histoire ». Mais, il est surtout politologue et conseiller en stratégie de Nicolas Sarkozy. Jean-Marie Le Pen aurait tant aimé l’avoir comme conseiller mais ses tarifs sont trop élevés : 10.000 euros par mois sont facturés à l’Elysée et quelques commissions sur des analyses.

Dans un télérama de novembre 2009, voici ce que j’ai trouvé :

« Pour Patrick Buisson, l'extrême droite n'existe pas. La « vraie » droite, peut-être. Sa ligne est claire depuis toujours, elle explique tout son parcours, de Minute à de Villiers, de LCI à Sarkozy : réunir toutes les droites dans une seule et même famille, des électeurs du Front national à ceux du centre droit. »

En conclusion, ce qui me gêne le plus c’est surtout ce flirt avec l’extrême-droite de la part de notre président-candidat.

Ca ne sent vraiment pas bon tout cela !!!