Post'it du Jour

C’est vrai, après les Martine à …, nous pourrions avoir les Nicolas à …

A propos de l’enseignement, il fait fort notre Président-candidat. Il ne veut pas augmenter le nombre d’enseignants sous prétexte qu’ils sont trop nombreux par rapport au nombre d’élèves.

Il propose de les faire travailler plus (cela me semble être un refrain connu !) et de les payer plus. Sait-il, ce cher monsieur, ce que représentent des heures de présence en plus comme travail en plus ? Un enseignant ne doit-il pas préparer, corriger … en plus du temps passé dans sa classe ?

Il se glorifie avec ses établissements d’excellence ou ses internats. C’est vrai cela permet de mettre le pied à l’étrier. Mais combien d’autres sont laissés « sur le carreau » ? Un Président de la République Française a-t-il le droit d’instaurer un enseignement à deux vitesses ? C’est faire ce vers quoi l’on tend, pourtant.

Nous avons besoin d’enseignants. Je peux en parler librement n’étant pas moi-même enseignant. Mais je ne peux oublier ce que je dois à l’Enseignement Public, à mes maîtres, mes professeurs.

Comment peut-on accepter la dégradation continuelle de notre enseignement. Que sont devenus les enseignants des Réseaux d’Aide ?

De mon temps (et oui !), on avait une visite médicale par an. Cela permettait de déceler des maladies, des problèmes dentaires, oculaires … Aujourd’hui, il y a des milliers d’enfants qui ne sont pas suivis par un docteur par manque de moyens.

Où trouvera-t-il, notre Président-candidat, les moyens financiers pour assurer cette fameuse augmentation de 500 euros sans compter tout ce qu’il nous promet chaque jour ?

Les parents ne doivent pas se laisser berner par cette nouvelle annonce. Elle ne résoudra en rien le problème de l’enseignement.

Pour terminer, je voudrais revenir sur les statistiques dont il n’arrête pas de nous « abreuver ».

Voici des statistiques, des plus officielles, elles proviennent de l’INSEE (les nombres sont exprimés en milliers d’élèves ou d’étudiants) :

• En 1980, il y avait 12.705 élèves (7.396 élémentaires et préélémentaires et 5.306 secondaires).
• En 1990, nous avons 12.679 (6.953 et 5.726).
• En 2000, nous sommes à 12.166 (6.552 et 5.614)
• En 2008, nous « tombons » à 11984 (6.644 et 5.340)
• En 2009, nous restons à 11.979(6.647 et 5.332)
• En 2010, nous montons à 12.017 (6.664 et 5.353)

Parallèlement, le nombre total d’étudiants (avec les apprentis et l’enseignement supérieur) est passé de 14.397 en 1980, à 14828 en 1990 pour atteindre 14998 en 2010.

Les 600.000 élèves en moins, c’est en 20 ans et non 10 ans.

Alors, arrêtez de casser notre Education Nationale … Merci

Une date rare ! Nous aurions pu penser qu’il n’y aurait pas de journée internationale ou alors une journée consacrée à une cause un peu légère.

Et bien, non.

Depuis 2002, le 29 février est la journée internationale consacrée à la sensibilisation aux maladies rares.

Ne trouvez-vous que le sujet mériterait bien une journée tous les ans ?

Mais c’est quoi, au juste, une maladie rare. C’est une maladie dont la prévalence est faible : entre 1/1000 et 1/200000.

Il en existe tout de même entre 5000 et 8000. En France, il faut tout de même savoir que le nombre total de personnes touchées par des maladies rares dépasse le nombre de malades atteints du cancer.

Ces maladies sont, à environ 80%, d’origine génétique.

Si beaucoup de maladies rares sont également orphelines pour lesquelles il n’existe pas de thérapeutique, une maladie orpheline n’est pas forcément rare – exemple : Alzheimer.

Pour information, il existe une maladie métabolique pour laquelle il n’y a qu’un seul patient connu dans le monde.

Vous comprenez aisément le dilemme des laboratoires pharmaceutiques (vous savez ces industriels qui ne font pas de profit) : quel investissement doit-on mettre en œuvre pour un marché potentiel extrêmement limité.

Il faut savoir que 65 % des maladies rares sont invalidantes et graves. Elles sont caractérisées par :

• Un début précoce dans la vie : souvent avant l’âge de 2 ans
• Des douleurs chroniques
• La survenue d’un déficit moteur, sensoriel ou intellectuel.
• La mise en jeu d’un pronostic vital.

Alors les pouvoirs publics, ainsi que des financements privés (fondations, Téléthon …) viennent en aide aux industries pharmaceutiques pour rechercher des traitements.

Un grave sujet que celui évoqué par cette journée !!!

Ah, il « ne manque pas d’air » notre Président-Candidat !

Qu’il se réjouisse du succès de « The Artist » … je pense que nous ne pouvons que nous réjouir d’un tel succès. Il serait vraiment de mauvais goût de ne pas s’en réjouir.

Mais, le sujet qui nous préoccupe est plus grave … On connait les nommés (d’ailleurs, la plupart se nomment eux-mêmes … ainsi ils sont certains de l’être). Mais on aimerait bien connaître le gagnant. Il va falloir attendre jusqu’au 6 mai 20 heures.

Qu’allez-vous sortir de votre chapeau Mr Sarkozy ?

Ah ! Cà vous faites fort … Chaque jour nous offre son lot de propositions et de démagogie.

Hier, deux annonces qui, je l’espère fortement, ne berneront pas nos concitoyens.

Vous promettez des mesures pour Arcelor Mittal,  à Florange. Vous découvrez seulement le sort des ouvriers de cette région … Souvenez-vous en 2007 ?

La Réunion, vous allez leur rendre visite en Avril en faisant les mêmes promesses qu’à chaque voyage et la situation empire, empire … Et le chômage grimpe, grimpe …

Par contre, pour lancer des flèches au raz des pâquerettes à l’encontre de François Hollande vous ne vous en privez pas.

Vous n’hésitez pas à faire une allusion (des plus déplacées quand on connait vos relations avec Mr Bolloré) à l’encontre de Valérie Trierweiller : « Est-ce moi qui travaille dans le groupe de M. Bolloré? Personne n'a d'émission dans le groupe Bolloré? ».

Si l’on ne doit travailler que chez des patrons avec lesquels on partage les idées … le nombre de chômeurs n’est pas prêt de diminuer. Par contre, partir sur un yacht ….

Vous traitez de démagogie les propositions de François Hollande sur l’éducation. Vous lui reprochez de s’occuper de cette grande institution qui doit être accessible à tous et qui se doit de former tous les enfants.

Vous raillez la proposition de François Hollande qui vise à bloquer le prix de l’essence. Oui, le prix du pétrole st déterminé par « un marché mondial à l'extérieur ». Mais les taxes dépendent du gouvernement français.

Vous n’avez pas arrêté de nous annoncer des référendums. Référendums qui pointent du doigt certaines catégories d’hommes et de femmes.

Par contre, vous excluez de soumettre à référendum le traité européen de discipline budgétaire. Vous le jugez trop complexe. Alors, les français sont trop bêtes … Merci, Monsieur le Président-Candidat.

Pendant longtemps, on n’a pas voulu que la grande majorité du peuple accède à l’éducation, il était plus facilement gouvernable … Cette époque est terminée … à votre grand regret sûrement !!!

Un grand trompettiste vient de nous quitter.

Il est parti comme il a vécu … tout simplement dans la plus grande discrétion.

Il était fils de mineur à Alès. Il commencera à apprendre le solfège à l’âge de 11 ans. Il descendra à la mine de 14 à 18 ans. Son premier professeur fut son père, Marcel-Jean André, mineur et trompettiste.

Au début, il jouera, avec son frère Raymond, notamment le concerto pour deux trompettes de Vivaldi.

Il entrera au Conservatoire de Paris à l’âge de 18 ans après s’être engagé comme trompettiste dans le 8° régiment de transmissions.

A 20 ans, il obtiendra un premier prix de trompette et s’en suivra la carrière que l’on connait.

Il s’imposera rapidement comme une grande figure du monde de la trompette

Il jouera les plus grands airs du classique sans toutefois « snober » les airs populaires.

Il sut être un grand tout en restant simple.

Ce fut et ce sera toujours un grand plaisir que d’écouter vos interprétations.

Adieu Monsieur Maurice André.

Il y a des débats politiques qui inquiètent. Nous pourrions penser que nos femmes et nos hommes politiques aiment débattre  mais qu’ils savent surtout garder leur sang-froid en toutes circonstances. C’est vrai, ils doivent être « zen », réfléchis et doivent respecter leurs adversaires.

Un homme politique, on a parfois tendance à l’oublier représente des hommes et des femmes. Il s’exprime en leur nom et surtout il est là pour défendre des idées et tenter de les expliquer. Il doit admettre également que l’on puisse lui apporter la contradiction.

Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas.

Nous avons eu déjà, souvent (malheureusement), à constater que notre Président-candidat ne conservait pas toujours son self-control (cf. le karcher, casses toi pauvre …).

L’un de ses principaux conseillers, Le Conseiller Spécial, Henri Guaino est bien connu pour « avoir la tête près du bonnet. Il en a fourni encore la preuve ce samedi lors d’un débat télévisé sur France 3 Ile de France. Il était avec Jérôme Guedj, Président PS du Conseil général de l’Essonne. Mr Guaino n’est pas , il faut le préciser, un élu du peuple.

L’animateur Jean-Jacques Cros espérait un dialogue entre « républicains des deux rives », surtout que les deux intervenants avaient été tous deux membres du conseil d’administration de la Fondation Marc Bloch, centre de réflexion sur les valeurs républicaines »

Jérôme Guedj eut le malheur d’évoquer le débat sur l’identité nationale. Certes, il le qualifia de « débat délétère » et « indigne ». Les termes étaient peut-être abusifs (quoique !!!). mais Henri Guaino partit, je crois qu' on peut le dire, en vrille en tapant sur la table et en criant : « Si vous répétez indigne, on va arrêter là » - « Je ne viens pas sur des plateaux pour me faire insulter » - « Si je vous traite de sale con, ça va vous plaire ? »

Malgré les appels à un peu de sérénité émis par l’animateur, la trêve du journal et le calme de l’élu de l’Essonne, la reprise du débat se fit à nouveau avec un Conseiller « électrique ».

Un petit exemple :

"Mais c'est insupportable à la fin, je peux parler oui ?" a-t-il crié,  en tapant sur la table. "Taisez-vous, vous avez assez parlé !".

"Il faut prendre quelques jours de repos, on va vous mettre en vacances dans quelques mois", a glissé l'élu socialiste.

"Soit il me laisse parler, soit je m'en vais", a poursuivi le conseiller élyséen, exaspéré.

"Faut rester zen, M. Guaino", a poursuivi le socialiste. "Je ne suis pas zen avec quelqu'un avec qui on ne peut pas discuter", a répondu M. Guaino.

Cela nous promet de beaux jours et surtout de beaux débats durant cette campagne.

Afin que vous puissiez vous rendre compte du comportement de notre Conseiller Spécial auprès de notre Président Candidat,  je vous livre le lien qui va vous permettre de suivre 2 minutes de ce "magnifique débat".

tp://www.youtube.com/watch?v=0s6esN0kZYo&feature=player_embedded

Notre cher Président-candidat ou candidat-Président (on ne sait jamais quelle casquette il porte) ne sait pas calculer.

Tout le monde peut faire des erreurs … mais quand il s’agit d’un Président et que son calcul « pilote » une réforme des salaires … Cela peut être grave.

On peut avoir des doutes sur sa réforme … Encore un effet d’annonce … C’est vrai que vouloir créer l’évènement tous les jours peut amener des annonces pas très bien ficelées mais dans le cas qui nous intéresse cela est grave.

Notre cher Nicolas a promis, s’il est réélu, une baisse des charges sociales sur les petits salaires, compris entre 1200 et 1450 euros net par mois.

Il supprime la prime pour l’emploi (PPE) et aligne la fiscalité des dividendes sur celle du travail.

Et nous annonce, tout fier de lui : « Cela permet de baisser de 4 milliards d'euros les charges pour 7 millions de Français, ce qui permet d'augmenter le salaire d'un peu moins de 1 000 euros par an »

Comment arrive-t-il à dépenser 7 milliards d’euros (7 millions multipliés par 1000) en ne récupérant que 4 milliards ?

C’est tout simplement que vous n’avez rien compris. Sébastien Proto, l’un des responsables du projet, nous l’explique. La baisse sera dégressive en fonction du salaire. Donc si vous êtes smicards, cela fera 1070 euros bruts par an (soit 840 net) et cette augmentation fondera, fondera jusqu’à zéro euro à partir de 1450 euros net par mois.

C’est ce que l’on appelle, un effet d’annonce ou une entourloupe.

Combien d’annonces de ce genre compte-t-il nous faire ?

Vous avez vu … une entreprise est en difficulté et le super Zorro de l’Economie et de l’Industrie  arrive en sauveur.

Regardez pour Pétroplus, il annonce un accord avec Shell. Oui, mais il précise : « Je ne dis pas que ça sauve la raffinerie, mais (...) ça donne du boulot pour six mois »

En d’autres termes, vous avez un sursis de 6 mois … le temps de deux campagnes électorales !!!

Mais, comment peut-on lui faire encore confiance ?

Quinze détenus, juste avant leur sortie de prison, ont visité le château de Versailles dans le cadre d’un programme de réinsertion.

Ne voilà t’il pas une heureuse initiative.

Pour certains, c’était une grande première comme pour X : « C'est magnifique cet endroit et moi qui viens d'une cité, je n'aurais pas eu l'idée de visiter le Château de Versailles ou un autre château »

Ces détenus en fin de peine viennent du quartier « nouveau concept » de la maison d’arrêt de Meaux-Chauconain. Durant deux mois, ils ont élaboré un projet de réinsertion avec un volet culturel.

A l’issue de cette visite, la conférencière a confié à des journalistes : « J'ai vraiment eu l'impression de partager quelque chose durant cette visite, de donner mais aussi de recevoir. Je ressentais qu'ils étaient impressionnés et, emportée par leurs questions, j'ai failli oublier de leur faire visiter l'Opéra royal! »

Quant à l’administrateur général du Domaine de Versailles, il s’est félicité que les détenus « se fondaient parmi les visiteurs à une période de forte affluence en raison des vacances scolaires ».

Il faut également savoir que la visite du château n’est que la « cerise sur le gâteau ».

En effet, nos détenus avaient « produit » durant un mois des textes dans le cadre d’un projet d’écriture.

Durant trois séances de deux heures, ils ont écrit un texte libre sur le thème du château en y plaçant des mots imposés.

Et dans la magnifique salle des gardes, trois volontaires ont lu leur prose et un comédien a interprété les autres récits.

Imaginez leur satisfaction, leur fierté … Eux que l’on a eu le plus souvent tendance à « mépriser ». Quelle récompense !!!

Le comédien remarque « cette histoire se rapproche d’une fable de La Fontaine » et l’auteur de répliquer, en rigolant : « Peut-être qu’il a copié sur moi »

Un autre précise : « Les surveillants sont habillés en civil, ça fait du bien. Le comédien ne faisait pas la différence entre nous et un autre public. Je ne savais pas que j’étais capable d’écrire un texte, c’est loin l’école. Si on avait eu plus de temps, on aurait fait un roman ! »

Le domaine de Versailles et l'Administration pénitentiaire ont en projet de pérenniser cette initiative avec une convention-cadre, qui pourrait voir le jour dans les mois à venir et qui prévoirait également des visites virtuelles à distance, des conférences au sein des établissements pénitentiaires ou la mise à disposition de documentation.

Je pense vraiment qu’il faut pérenniser cette expérience. Ah ! Naturellement, cela coûte mais si cela est le prix d’une réinsertion …. Doit-on hésiter ?

Non, ne pensez pas que je suis devenu un « aficionado » de B.B. pas plus que de Marine et de son parti. Oh que non !

Mais je suis d’accord avec la prise de position de notre Brigitte nationale quand elle écrit aux maires de France pour qu’ils accordent leur signature à Marine Le Pen.

Brigitte Bardot est en colère et veut que Marine Le Pen obtienne ses 500 parrainages pour la présidentielle. A mon humble avis, je pense qu’elle les a déjà mais vu qu’elle adore, comme Jeanne la Lorraine, se faire passer pour une martyre … on peut émettre quelques réserves.

Dans sa lettre aux maires, Mme Bardot écrit en parlant de Marine Le Pen qu’elle «fait partie d'une équipe de tête pour la présidentielle, qui défend les animaux et a le courage de redonner à notre pays, "la France", la place qu'elle doit occuper dans le monde ». Cela n’engage qu’elle !

Par contre, je suis entièrement d’accord avec elle quand elle leur demande d’ « avoir un peu de courage pour une fois dans leur vie »

Il paraîtrait, et j’en suis persuadé, que beaucoup de maires de petites communes n’osent donner leur signature car ils souhaitent garder l’anonymat. Quel courage ! Quelle franchise !

Cela signifie qu’ils se présentent devant leurs électeurs avec l’étiquette « sans étiquette » ou « divers droite » (j’ose espérer que cela ne se pose pas chez des « divers gauche » mais je ne mettrais pas ma main à couper … elle me sert encore) et qu’en réalité ils souhaitent voir le FN représenté.

La présence du FN a toujours été l’objet de débats : doit-il est présent ou non ? On ne peut interdire à un parti d’avoir un candidat dès l’instant où il respecte les règles de notre démocratie. Dans le cas présent, le candidat doit obtenir 500 parrainages.  C’est parfait et de plus je suis entièrement d’accord pour que ceux-ci ne soient pas anonymes.

Oui, messieurs les maires, ayez le courage de vos opinions et, dans le cas présent, il semble bien que cela ne soit pas toujours le cas, malheureusement !

Et voilà l’évènement de l’année … Le Salon de l’Agriculture va ouvrir ses portes Samedi.

Cette année, il va y avoir affluence. Pensez donc, une élection présidentielle suivie des législatives. Il va falloir s’y montrer et surtout caresser nos chers agriculteurs dans le bon sens du poil.

Ils représentent un électorat important et plutôt favorable à la droite. Mais, ne serait-il pas tenté de donner ses voix à d’autres ?

Peu importe, il faut se montrer au Salon.

Il faut aller tâter les fesses de Marguerite, passer ses paluches dans la laine de Dolly, s’émerveiller devant Mère Poule et ses petits …

De plus, il ne faudra pas faire la fine bouche : un petit coup de rouge avec le père Fernand, une tartine de fromage de chèvre avec la mère Marie, une petite tranche de saucisson suivi d’un petit morceau de Maroilles et vous voilà au stand du foie gras. Ah, ce n’est pas de tout repos pour les jambes (le parcours est long), les mains et l’estomac … voire le foie.

Jacques Chirac était imbattable sur ce terrain. Il savait tâter les Marguerite et ne rechignait jamais devant une petite tartine et un petit verre. Va-t-il pouvoir, cette année, venir y faire son petit tour ???

Par contre, nous sommes assurés de voir Nicolas, François, François, Marine (et oui !!!), Eva et sûrement bien d’autres. Il n’y aura pas que les têtes d’affiches.

François Hollande par ses origines doit s’y connaître un peu en agriculture. Les verts pâturages du boccage normand ne sont pas très éloignés de Rouen. De plus, cela fait quelques années qu’il côtoie le monde agricole quand il parcourt sa chère Corrèze.

Mais Nicolas Sarkozy, je l’imagine vraiment mal au cul de Marguerite. C’est vrai à Neuilly les belles bovines ne courent pas les rues. De plus, Carla a dû lui répéter de ne pas faire d’excès. Le vin, il ne l’apprécie guère, me semble t’il et la nourriture pas beaucoup plus.

Ah ! Si les pauvres bêtes pouvaient nous dire ce qu’elles en pensent de tous ces tâteurs !!! 

Quand j’entends parler des visites de nos « grands » au Salon de l’Agriculture, je ne peux m’empêcher de penser à Marc-Henri Évariste Poitevin dit Goulebenéze, écrivain, barde, poète et chansonnier saintongeais et à l’un de ses textes « Le sous-préfet au concours agricole ».

En deux mots, c’est l’histoire d’un sous-préfet qui vient en visite à un concours agricole. On lui présente les plus belles pièces et devant un magnifique taureau il confond ce dernier avec une vache !!!

Espérons que nos femmes et hommes politiques sauront faire la différence !!!

C’est vrai, comment remercier ce cher Jean-Louis Borloo de ne pas se présenter et surtout comment faire pour qu’il se tienne tranquille ?

Une occasion en or se présente. Henri Proglio, ex-PDG de Véolia, ne supporte pas son remplaçant, Antoine Frérot. Vous avez remarqué comme ce Monsieur supporte vraiment peu de PDG. Il y a peu de temps, c’était Anne Lauvergeon aujourd’hui Antoine Frérot. Et à chaque fois, il a gain de cause.

C’est vrai que ce Monsieur est un proche de qui vous savez.

Et qui vous savez, voudrait bien trouver un point de chute pour Jean-Louis. Il faut le remercier et surtout l’éloigner un peu du monde politique. Alors, un beau fauteuil … Pourquoi pas ?

Acceptera-t-il que Mr Proglio continue à le surveiller de très près … à voir.

On ne sait qui sera le futur PDG de Véolia (qui a tout de même perdu près de 60% de sa valeur en un an) mais il semble assuré que le PDG va, comme l’on dit, sauter. Au fait, il n’est PDG que depuis fin 2009 et il semblerait qu’il existe quelques « casseroles » !!!

Bref, Mrs Borloo et Proglio s’entendent à merveille (Mrs Proglio et Frérot étaient des « amis de 20 ans »). Nous pouvons assister à des tractations, des pressions … au sein du Conseil d’Administration.

Moralité de l’histoire : on commence à placer les copains-coquins. La politique du renvoi d’ascenseur est en marche.

A qui le tour ?

Hervé Morin que pourrait-on lui proposer comme cadeau ?

Et à cette chère Christine, Marcelle, Valérie, Cécile, Marie, Boutin … excusez du peu.

Au fait savez-vous que « sainte Christine » a épousé à 23 ans son cousin germain et qu’ils ont eu trois enfants … C’est toujours autorisé les mariages consanguins par notre chère église catholique !!!

Peu importe, cela n’est pas notre propos mais surveillons plutôt toutes les mutations, nominations dans les semaines à venir … nous risquons d’être surpris.

Il y a toujours eu ce genre de « manip » en fin de mandat mais mon petit doigt me dit que là cela va être d’un autre niveau ….